Xavier Niel muscle son offre à 4,4 milliards de dollars pour racheter Milicom

Après avoir vu son offre refusée car jugée trop basse, Xavier Niel, via sa holding Atlas Investissement, a renforcé son offre de rachat de Milicom, le groupe luxembourgeois qui détient l’opérateur Tigo en Amérique centrale et Amérique du Sud et qui compte 50 millions d’abonnés.

Le mois dernier, Xavier Niel, le patron et fondateur d’iliad (Free) a lancé son offre de rachat du groupe luxembourgeois Milicom, qui détient l’opérateur sud-américain Tigo qui compte 50 millions d’abonnés, après avoir racheté plusieurs actions pour atteindre un peu moins de 20% du capital en février dernier, puis 29,1% à ce jour.

Via sa holding Atlas Investissement, il avait fait une offre à 4,1 milliards de dollars qui a été rejetée par le groupe luxembourgeois mi-juillet, celui-ci jugeant qu’elle sous-estimait « considérablement Milicom » et n’était pas dans le meilleur intérêt des actionnaires.

Mais le véhicule d’investissement ne s’avoue tout de même pas vaincu et a fait une nouvelle offre à 4,4 milliards de dollars, soit 300 millions supplémentaires.

Une offre plus intéressante pour les actionnaires

Cette nouvelle offre, officialisée dans un communiqué d’Atlas publié le 2 août dernier repris par Univers Freebox, représente 25,75 dollars par action ordinaire contre 24 dollars par action dans la précédente. Atlas explique que cela représente une hausse de 7,3% par rapport à son prix initial, ce qu’il considère « convaincant ».

Atlas ajoute que la nouvelle offre représente « le cours de bourse le plus élevé atteint par Millicom au cours des deux dernières années jusqu’au 22 mai 2024 (dernier jour de cotation avant les spéculations du marché concernant une éventuelle offre publique sur la Société)« , ainsi qu’une « prime de 27,5% par rapport au cours moyen pondéré en fonction du volume des actions au cours des 90 derniers jours calendaires » qui n’était que de 18,8% précédemment.

La valeur des actions est donc revue à la hausse ce qui va dans le sens des actionnaires de Milicom qui pourraient être plus enclin à accepter l’offre de Xavier Niel.