Orange se dit prêt à être l’opérateur des Jeux Olympiques d’hiver 2030

Orange a été le seul opérateur à être impliqué techniquement dans la diffusion des Jeux de Paris 2024, contrairement à d’autres olympiades où il y avait eu plusieurs opérateurs.

Au Japon, ils étaient ainsi cinq opérateurs réunis pour assurer tandis qu’en France, seul l’opérateur historique était en charge. Une situation qui avait l’air d’inquiéter le milieu bien en amont mais Orange a eu le temps de se préparer aux Jeux.

Une répétition l’an dernier

L’opérateur était prêt depuis des mois à affronter ce défi, et il avait eu une sorte de répétition avant le grand soir l’an dernier avec la Coupe du monde de rugby. Les deux événements ne font pas la même taille mais c’est le principe d’un échauffement.

Orange avait renforcé son réseau mobile et surtout misé beaucoup sur la 5G et sa capacité largement meilleure, mais il a également tout fait pour éviter les atteintes aux réseaux en fibre optique.

Si plusieurs coupures ont été recensées au début des Jeux, cela n’a en rien impacté la retransmission des épreuves pour les milliards de personnes rivées devant la petite lucarne. Les fibres visées n’étaient pas celles d’Orange mais étaient protégées avec notamment le soudage des plaques pour qu’elles ne puissent pas être ouvertes facilement.

Et tout a tenu. Orange a d’ailleurs noté de nombreux records sur ses réseaux, notamment pendant la victoire de Léon Marchand lors du 200 mètres 4 nages, où le réseau mobile a tenu une charge de près de 1,9 Tb/s de données.

Recommencer en 2030

Face à ce succès majeur, Orange prévoit déjà la suite. Christel Heydemann, directrice générale d’Orange, a indiqué au Monde qu’elle avait adressé un courrier pour assurer le soutien du groupe de télécommunications aux organisateurs des Jeux d’hiver de 2030. Ceux-ci se passeront à nouveau en France et dans les Alpes plus précisément.

L’enjeu est tout autre et Orange devrait parvenir à assurer le réseau durant ces olympiades hiémales malgré des conditions un peu plus difficiles en raison de l’altitude et de l’enneigement. A Milan, il n’y aura que 8 sports différents et 16 disciplines pour 116 épreuves contre 329 épreuves pour Paris 2024.