Fin de la 2G : les ascensoristes reviennent à l’attaque contre cette fin programmée

Alors que la 2G s’arrêtera d’ici la fin 2026, la fédération des ascenseurs s’inquiètent à nouveau de cet arrêt suite aux retards pris par les copropriétés qui ont eu une dizaine d’années pour s’adapter.

antenne 5G

D’ici la fin de la décennie, la 2G et la 3G ne seront plus qu’un souvenir pour les français puisque les opérateurs vont arrêter ces réseaux mais d’ici là, ces technologies donneront des cauchemars à certains professionnels, à l’image des ascensoristes.

Encore 230 000 ascenseurs en 2G

Alain Meslier, délégué général de la Fédération des ascenseurs, s’inquiète du retard pris par les copropriétés pour réaliser des travaux d’adaptation auprès du Parisien. En effet, il resterait en France environ 230 000 appareils connectés à la 2G et 60 000 à la 3G sur un total d’environ 654 000 appareils en France.

Si rien n’est fait d’ici fin 2026, la téléalarme de ces appareils cessera de fonctionner, rendant ainsi les appels inopérants depuis des ascenseurs en panne. Une situation qui relève donc de l’urgence si l’on en croit Alain Meslier.

Selon lui, les fabricants ont commencé à communiquer massivement depuis la fin de l’an dernier auprès de leurs clients : les syndics et les bailleurs sociaux. Mais ces derniers ne réagissent pas vraiment, il faut dire qu’il faut le plus souvent attendre la prochaine assemblée générale pour qu’une décision soit prise puis que la commande soit faite et enfin que le nouveau module soit installé, ce qui peut donc prendre plusieurs mois au final.

Une fin annoncée il y a 10 ans

Face à ce délai, nous pouvons donc nous demander pourquoi les ascensoristes ont commencé à communiquer massivement seulement à compter de la fin de l’année dernière et pas avant ? Les opérateurs français ont annoncé la fin de la 2G et de la 3G il y a maintenant 4 ans et nous savons depuis environ 10 ans que ces réseaux cesseraient, sans connaître véritablement la date de fin mais cela laissait donc du temps pour préparer sereinement la fin.

En tout cas, la fédération craint qu’il soit impossible de répondre à toutes les demandes d’ici la fin de l’année prochaine en comptant une demi-journée d’intervention minimum par ascenseur avec 20 000 techniciens sur le territoire. Espérons qu’ils ciblent en priorité les premières zones qui seront éteintes dès le mois de mars prochain.

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