France Titres : pas de fuite de données selon l’administration mais des fichiers en vente

Sur internet, certains font état d’une fuite de données chez France Titres, ce que l’administration réfute mais des données seraient en vente sur le dark web.

Piratage

Un post sur X (ex-Twitter) du compte _SaxX_ annonce que « 10 à 12 millions de données critiques provenant de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) seraient dans la nature et en vente sur le dark web.

Aucune fuite de données constatée

Les données en vente concerneraient notamment des actes de naissance, de mariage ou encore de décès avec nom, adresse, civilité, date de naissance, sexe, téléphone, adresse mail…  Des données bien précises qui seraient issues d’une attaque vieille d’au moins 8 mois selon celui qui se définit comme un « gentil hacker ».

France Titres, le nouveau nom de l’ANTS, a démenti cette information auprès de Franceinfo, arguant n’avoir « constaté aucune fuite de données » et pointe des incohérences sur le discours formué sur le réseau social, notamment le prix de 200 euros pour 12 millions de ces données, ce qui apparaît comme ridicule, et estime qu’il s’agit probablement de données venant d’un autre hack et attribué injustement à France Titres afin de gagner en crédibilité.

Des annonces courant juin

En juin dernier, ZATAZ avait alerté sur ce qui semble être la même fuite. A l’époque, le lot des données prétendument exfiltrées en mars 2025 était proposé entre 5 000 et 10 000 dollars sur plusieurs forums.

ZATAZ notait également que les contenus disponibles sous forme d’échantillon étaient authentiques et que rien n’avait été signalé par France Titres que ce soit en mars dernier ou même en juin.

Une fuite tout de même possible ?

Spécialiste, Aeris avait prévenu la Cnil en février 2024 d’un risque de fuite lié aux cookies sur l’ANTS au travers du dépôt de traceurs d’Eulerian, une société déjà « à l’origine d’un scandale » en 2019 à cause de certaines mesures de contournement des outils de protection mises en place.

La plainte avait été clôturée par la Cnil en janvier 2025 et aucune suite n’avait été donnée à ce sujet, ce qu’Aeris avait qualifié de « défaut manifeste d’instruction et d’appréciation » de la part de la Commission dans un document envoyé à celle-ci.

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