A partir de l’été prochain, le démarchage téléphonique sera interdit. Une mesure attendue par les français tant les appels sont devenus envahissants, frôlant parfois avec le harcèlement.
10 à 15 000 emplois menacés
Seuls les personnes qui donnent explicitement leur accord pourront être appelées et également ceux qui ont un lien avec l’entreprise comme dans le cas d’un opérateur qui appellerait son abonné. Si une entreprise s’amuse à passer outre ces règles, elle s’expose à des amendes qui peuvent atteindre 500 000 euros et des peines de prison allant jusqu’à cinq ans.
Si les français plébiscitent cette mesure, les professionnels l’aiment moins et plus particulièrement au Maroc. Dans ce pays, 80% des appels des centres se font à destination du marché français. La fin du démarchage devrait donc lourdement peser sur ce secteur qui emploie 100 000 personnes au total selon Franceinfo qui a réussi à interroger Intelsia, une entreprise basée à Casablanca.
Selon le PDG de l’entreprise, cela pourrait impacter 10 à 15% des effectifs marocains, soit 10 à 15 000 personnes qui seraient touchées au final. Ces derniers touchent environ 400 euros par mois pour passer des appels pour lesquels seulement 1 à 5% aboutiront.
En prévision de cette interdiction, les entreprises ont commencé à licencier et certains centres d’appels ont déjà mis la clé sous la porte.

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