Les câbles sous-marins sont un maillage très important du réseau mais ils sont parfois très fragiles et l’armée se prépare à faire face à de possibles coupures, qu’elles soient accidentelles ou intentionnelles.
Alors que la guerre en Ukraine fait craindre le pire pour les câbles sous-marins, la France a conduit un exercice pour faire face à cela la veille du début du conflit. En effet, l’exercice TRITON (Tests de résilience interarmées des transmissions) a été mené le 23 février dernier aux Antilles, selon le site 0pex360.
Changement de mode de transmission
Le but de l’entraînement qui a été mené par la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’informations (DIRISI) est de palier à toute coupure qui pourrait se produire. En l’occurrence, il s’agissait ici de faire face à une coupure des transmissions entre les Antilles et la métropole.
Les 150 militaires de la DIRISI mobilisés pour l’occasion ont mis « en œuvre des moyens de transmissions de secours par voie satellitaire, en simulant une panne totale des liaisons transatlantiques sous-marines ». Le but est de pouvoir mettre en place une solution de substitution si un câble sous-marin venait a être coupé, que cela soit fait de façon accidentelle comme cela a déjà eu lieu par le passé ou que cela soit fait de façon à nuire.
Le déploiement d’une solution de secours peut s’avérer vital en cas de catastrophe majeure, afin de venir en aide aux populations locales et pour transmettre rapidement des informations à la métropole ou plus généralement à tout le vieux continent.
Orange serait amené à intervenir
Si une telle coupure venait à se produire, il y aurait de fortes chances qu’Orange soit également sur le qui-vive. En effet, l’opérateur historique possède une flotte de bateaux qui permettent la pose de tels câbles mais aussi leur réparation. Orange serait donc amenée à aller sur place pour effectuer le travail nécessaire au rétablissement du réseau.