Meta s’apprête à interdire les publicités politiques en Europe

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facebook metaL’Europe s’apprête à adopter un nouveau texte qui cible les campagnes politiques en ligne. Pour éviter tout problème de conformité à la réglementation, Meta envisage de tout simplement bannir de telles publicités sur le Vieux Continent.

Bruxelles se penche sur les publicités diffusées par des groupes politiques en ligne. Les plateformes internet devront dévoiler les origines de ces publicités ainsi que les utilisateurs qu’elles ciblent.

Connaître les financeurs et les personnes visées

Pour Meta, cela pourrait être un véritable casse-tête de garder de telles publicités sur Facebook ou Instagram. L’entreprise craint en effet que la définition de publicité politique soit très large, ce qui rendrait l’interdiction plus facile à mettre en place que de devoir passer tout en revue.

D’autant plus que les utilisateurs sont assez peu intéressés par ce type de contenus, et les revenus liés à ces publicités sont au final assez faible par rapport aux revenus globaux du groupe dirigé par Mark Zuckerberg, d’après Financial Times. Sur la période 2019-2020, Meta a enregistré un peu moins de 800 millions de revenus liés aux publicités politiques outre-Atlantique, soit moins de 1% des revenus totaux sur la période.

Chez Meta, les discussions à ce sujet sont en cours à ce sujet mais certains des cadres de l’entreprise sont contre l’interdiction des publicités politiques. Et il reste encore un peu de temps avant de savoir si ces publicités seront bannies ou non puisque la décision finale ne sera prise qu’une fois que l’Union Européenne aura arrêté une définition sur ce qui sera réglementé ou non, soit à partir du mois de juin.

L’envie de l’UE derrière cette loi est de savoir qui finance certaines publicités, quel est le prix payé et combien de personnes ont vu le contenu. Il faut dire que la publicité politique avait fait scandale au pays de l’Oncle Sam lors des élections de 2016, lorsque Trump avait été élu.

Les plateformes avaient été vivement critiquées et bien qu’elles se targuaient de ne pas vouloir être un arbitre de la vérité, des mesures avaient été prises lors de l’élection présidentielle de 2020.

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