Etats-Unis : Apple apporte son soutien à un projet de loi sur le droit de réparer

Apple a apporté son soutien une proposition de loi sur le droit à la réparation des smartphones. Cela peut paraître surprenant mais la firme fait déjà de nombreux efforts en ce sens, et cela pourrait forcer la concurrence à faire de même.

La firme de Cupertino a envoyé une lettre à la sénatrice de Californie pour apporter son soutien à la proposition de loi SB 244 qui vise le droit à la réparation et qui est actuellement en discussion. Une décision qui peut paraître étrange mais qui pourrait également être calculée.

De larges améliorations par rapport à avant

Lorsque l’on pense au droit à réparer, on peut penser qu’Apple en est très loin, notamment avec l’affaire des iPhone ralentis mais en réalité, Apple a fait de nombreux efforts. L’indice de réparabilité de l’iPhone 14 chez iFixit est de 7 sur 10 par exemple, et la firme a également lâché du lest sur les réparations et propose même du matériel en location.

« Nous créons nos produits pour durer et, s’ils doivent être réparés, les clients Apple disposent d’une gamme croissante d’options de réparation sûres et de haute qualité » a indiqué la firme californienne à TechCrunch, et elle souhaite que « tous les californiens aient un accès encore plus large aux réparations, tout en protégeant leur sécurité et leur vie privée ».

Il n’est donc pas totalement étonnant de voir Apple soutenir ce projet, d’autant plus que la loi est poussée en Californie, berceau de la firme. Et surtout cette loi exigera surtout que les constructeurs mettent à disposition des clients des centres de réparation ainsi que des informations pour effectuer des diagnostics, l’entretien ou la réparation d’un produit pour les particuliers ou les réparateurs tiers.

Chose que fait dorénavant Apple et avec ses Apple Store, la firme possède déjà ses centres de réparation disséminés un peu partout aux quatre coins des Etats-Unis. Cela pourrait donc être aussi une décision stratégique d’Apple pour montrer son côté vertueux mais aussi pour forcer la concurrence à faire de même, ce qui pourrait leur coûter cher.