K-Net : l’opérateur placé en redressement judiciaire

K-Net a été placé en redressement judiciaire il y a quelques jours, ce qui pourrait marquer le début de la fin de l’opérateur après plus d’une décennie dans le paysage des télécommunications françaises.

L’opérateur alternatif K-Net a été placé en redressement judicaire il y a quelques jours après plus de 10 ans de service. Le redressement judiciaire ne signifie pas pour autant la fin d’une entreprise mais les avis divergent concernant la suite.

Le « chant du cygne » ?

Ce qui avait commencé comme une entreprise de dépannage en informatique en 2001 sous le nom de Kwaoo est devenu un opérateur à part entière en 2010 afin de connecter quelques clients dans l’Ain.

L’entreprise a depuis grossi et est présente sur plusieurs réseaux d’initiatives publique à travers la France et elle compte plus de 100 salariés. Mais les temps sont durs pour l’opérateur qui a fait face à de nombreuses difficultés depuis 2022 et se voit donc placé en redressement judiciaire en date du 6 février suite à des paiements qui ont cessé courant décembre.

Le redressement ne signifie pas pour autant la fin d’une entreprise mais pour Hugues Voiturier, fondateur de l’opérateur alternatif MilkyWan, cela pourrait bien être le « chant du cygne » pour K-Net qui pourrait ne pas survivre à la procédure.

Le fondateur « optimiste sur le devenir de la société »

De son côté, Frank Bisetti, fondateur de K-Net, a indiqué sur le forum de Caps Services que de « nombreuses pannes techniques ayant induit une désorganisation importante de notre activité et la perte du système d’information sur lequel repose toute l’activité de l’entreprise » ont eu lieu en 2022.

Depuis ces problèmes ont été résolus mais ils ont été accompagnés de « difficultés internes qui ont impacté son [celui de K-Net, NDLR] bon fonctionnement ».

Toutefois, ce dernier se montre « optimiste sur le devenir de la société car le plus dur a déjà été fait ». Il voit cette procédure comme quelque chose qui va « permettre de poursuivre et accélérer cette restructuration ».

L’opérateur peut également être repris par un concurrent ou une autre entreprise au cours de la procédure.