Alors que l’anonymat en ligne n’existe pas réellement, Xavier Bertrand veut y mettre fin. Le président de la région Hauts-de-France voit internet comme un « défouloir de haine, de violence ».
La fin de l’anonymat en ligne revient sur le devant de la scène, cette fois c’est au tour de Xavier Bertrand de s’y attaquer au micro de RMC et de BFM TV.
Un anonymat relatif
Après Paul Midy accompagné de ses 125 signataires, c’est au tour de Xavier Bertrand de vouloir mettre fin à l’anonymat sur les réseaux sociaux qu’il qualifie de « défouloir de haine, de violence ».
Un combat que le président de la région des Hauts-de-France est prêt à porter comme il l’a déclaré ce jeudi matin. Il revient sur le fait qu’il est possible de menacer quelqu’un, l’injurier ou le menacer de mort et que la « sanction sera difficile à appliquer ensuite ». Ajoutant qu’il n’est pas contre l’utilisation d’un pseudo.
Xavier Bertrand se trompe de combat lui aussi, tout comme les autres élus qui s’y attaquent. L’anonymat en ligne n’est que relatif et les auteurs de ces faits sont rattrapés par la justice lorsqu’une plainte est déposée à leur encontre, comme nous avons pu le voir au travers de nombreuses affaires de harcèlement en ligne.
Et même l’utilisation d’un VPN n’empêche pas de retrouver les personnes qui profèrent des menaces en ligne, montrant qu’il n’est donc pas nécessaire de légiférer. D’autant plus que l’utilisation de son vrai patronyme n’empêche pas les gens de s’insulter voire de se menacer en ligne.