JOP de Paris 2024 : l’ANFR a traité plus de 20 000 demandes d’attribution de fréquences

L’ANFR annonce avoir, à ce jour, traité un peu plus de 20 000 demandes d’attributions des fréquences dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Mais les préparatifs sont loin d’être terminés et l’Agence va notamment devoir faire des ajustements en juin.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 vont bientôt débuter mais avant cela, il faut tout bien préparer pour que les jeux se déroulent au mieux. Et cela passe par l’attribution de fréquences pour les différents services nécessaires au bon fonctionnement des JOP.

L’ANFR (Agence nationale des fréquences) est chargée d’attribuer ces fréquences notamment pour permettre les liaisons vidéo mobiles des caméras sans fil, les PMSE audio qui couvrent les microphones sans fil et les communications voix (PMR), ou encore les fréquences nécessaires à la gestion du temps et des performances sportives.

Et ce lundi, l’Agence avance avoir traité un peu plus de 20 000 demandes pour l’attribution des fréquences dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques.

L’ANFR a encore du pain sur la planche

L’ANFR a livré les premières attributions de fréquences au mois de janvier dernier et à cette étape, près de 13 000 attributions avaient été transmises à l’organisateur Paris 2024 chargé de notifier ces autorisations aux différents utilisateurs, avance l’Agence.

Les services souhaitant obtenir des fréquences avaient jusqu’au 1er février pour déposer des demandes appelées « extraordinary application » auprès de l’ANFR et pas moins de 6 000 nouvelles demandes avaient été déposées sur le portail mis en place par Paris 2024 lors de la dernière phase de dépôt. Ces demandes concernent principalement les services de sécurité.

Au total, l’Agence a donc traité un peu plus de 20 000 demandes d’attribution de fréquences dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui débuteront le 26 juillet prochain.

Mais l’ANFR n’a pas pour autant terminé sa mission. En effet, elle devra réaliser des ajustements de fréquences en juin lors de l’installation des acteurs sur les sites et elle devra également appeler la « remédiation » — qui consiste à réaliser d’éventuelles modifications de fréquences dans les situations de brouillages — durant les Jeux.