JO de Paris 2024 : la justice oblige les opérateurs à bloquer les sites frauduleux de vente de billets

Le 29 juillet, la justice française a ordonné à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free de bloquer l’accès aux sites frauduleux de vente de billets pour les JO de Paris 2024. Ils ont trois jours pour le faire, sous peine de sanctions.

Les Jeux Olympiques sont en pleine effervescence à Paris et dans les autres villes où se déroulent des épreuves, mais les sites frauduleux eux aussi se multiplient ce qui agace les autorités et la justice. D’après les cybergendarmes, il y aurait encore une centaine de plateformes frauduleuses pour acheter des billets pour assister aux épreuves des JO.

La justice française a alors décidé de prendre le taureau par les cornes en ordonnant un blocage de ces sites par les fournisseurs d’accès internet. Dans son communiqué, le tribunal judiciaire de Paris ordonne à Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free, SRR et Outremer Télécom de prendre « toutes mesures propres à empêcher jusqu’au dernier jour des Jeux olympiques et paralympiques 2024 l’accès aux sites identifiés à partir du territoire français, par tout moyen efficace ».

Un délai de trois jours pour s’exécuter

Ces fournisseurs d’accès internet ont trois jours pour bloquer l’accès à ces faux sites tels que « tickets-paris24.com », « www-ticket-paris.com » ou « tickets-paris24.com ». Ces plateformes vont à l’encontre des conditions générales de vente et de revente et recèle « un risque de trouble à l’ordre public » ce qui justifie les mesures de blocage ordonnées aux FAI.

Le tribunal rappelle que le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP), le Comité international olympique (CIO) et le Comité international paralympique (CIP) sont les seuls titulaires « des droits relatifs à l’exploitation et la commercialisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, ce qui comprend la billetterie, vendue exclusivement sur la plateforme officielle ».

Juste avant la cérémonie d’ouverture, les cybergendarmes avaient recensé au moins 338 sites frauduleux de revente de billets en ligne mais des centaines sont encore actifs.