Connect Europe et la GSMA appellent à renforcer l’infrastructure européenne pour rester compétitif après le rapport Draghi
Connect Europe (ex-ETNO) et la GSMA ont salué le rapport Draghi intitulé « L’avenir de la compétitivité européenne ». Face à la compétitivité mondiale, les deux associations appellent à ce que l’Europe se dotent d’infrastructures et de services numériques de premier ordre.
La Commission européenne a publié un rapport de Mario Draghi intitulé « L’avenir de la compétitivité européenne » où il est notamment question de la place du Vieux Continent dans le monde, notamment dans dix secteurs clés comme l’énergie, le spatial, l’industrie pharmaceutique ou encore la numérisation et les technologies de pointe.
Un investissement étouffé
Connect Europe – le nouveau nom de l’ETNO – ainsi que la GSMA ont salué ce rapport qui met en avant le fait que « la compétitivité de l’Europe est clairement menacée sur la scène internationale » et que pour pouvoir y faire face, il faut qu’elle se dote « d’infrastructures et de services numériques de premier ordre ».
Toutefois, les deux associations qui représentent les professionnels du secteur des télécoms européens fustigent la « surréglementation » ainsi qu’une « série de problèmes structurels » qui participent à étouffer l’investissement et limitent la « capacité à être à la pointe de l’innovation ».
Ces différents points d’achoppement doivent être réglés rapidement par la nouvelle Commission européenne et les deux entités soutiennent « l’appel de Mario Draghi en faveur d’une nouvelle stratégie industrielle en Europe, en particulier son appel à une nouvelle loi européenne sur les télécommunications ».
Quatre points pour un marché unique compétitif
A ce sujet, quatre points ont été soulevés par l’ancien Président du Conseil des ministres d’Italie dans son rapport. Le premier concerne l’urgence du développement du secteur des télécoms et le retour à la compétitivité face aux concurrents que sont la Chine et les Etats-Unis.
Le deuxième point appelle à une réduction de la réglementation afin d’avoir un marché concurrentiel dynamique tandis que le troisième exige « un meilleur équilibre du marché avec les Big Tech » afin que tous les services similaires soient soumis aux mêmes règles et qu’il existe un mécanisme obligatoire de résolution des litiges en ce qui concerne le transport du trafic des données.
Enfin, le dernier point demande l’instauration de procédures d’octroi de licences de spectre harmonisées au niveau européen avec des durées plus longues et moins de restrictions.
Pour les deux associations, il faut parvenir à atteindre ces recommandations au plus vite afin de créer « un marché unique européen compétitif, sûr et durable », ce qui devrait notamment permettre de réaliser des « projets d’avenir » comme les services de télécommunications transfrontaliers.
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