USB-A, USB-C… : peu importe. Dans le train ou le métro, pensez à protéger vos appareils

Une énième polémique concernant le choix des ports USB enfle. Cette fois, cela concerne le TGV A qui est encore équipé d’USB A mais au delà du standard utilisé, le mieux est de se protéger lors de l’utilisation de ports USB dans les zones publiques.

Un cable USB A vers USB C

L’USB-C est devenu le standard grâce au fait qu’il est imposé par l’Union Européenne, tous les nouveaux appareils comme les casques, les téléphones, les tablettes… sont équipés d’un tel port.

De faux ports ou câbles vecteurs d’attaques

Toutefois, l’obligation se limite aux seuls appareils électroniques. Rien n’est dit pour les appareils qui fournissent l’énergie, les prises de courants, les chargeurs… peuvent ainsi toujours incorporer un port USB-A.

Les TGV-M et les derniers métropolitains n’ont donc pas l’obligation d’arborer des ports USB-C contrairement à ce que pourraient laisser sous-entendre les dernières polémiques. D’ailleurs, la plupart des personnes semblent encore posséder des câbles USB-A vers USB-C et les câbles USB-C vers USB-C ne sont pas légions pour le moment, les prises de ces transports sont donc encore parfaitement adaptés à l’ère actuelle.

Mais ces querelles de clocher nous éloignent du vrai sujet concernant les ports USB : la sécurité. Ces derniers peuvent être vecteurs d’attaques en étant compromis, une personne mal intentionnée pourrait ainsi mettre un faux port USB pour récupérer les données de votre appareil.

Les TGV sont déjà sources d’espionnage industriels, avec des personnes qui parlent trop fort entre elles ou avec des écrans bien visibles de tout le reste de la rame avec parfois des ordinateurs qui ne sont pas verrouillés alors que son propriétaire s’en éloigne. L’USB pourrait donc apporter quelques souci supplémentaires, d’autant plus que les chargeurs ne sont pas les seuls vecteurs, les câbles peuvent également être vecteurs d’attaques. Pas de quoi virer à la parano toutefois, il y a peu de risques que les données d’un particulier soient ciblées.

Mais il est possible de se protéger, en voyageant toujours avec son câble – s’il gère uniquement la charge c’est encore mieux – ou encore en utilisant ce que l’on appelle un préservatif numérique. Il en existe de toutes les sortes, que cela soit pour l’USB-A ou pour l’USB-C, et ils empêchent tout transfert de données dans un sens ou dans l’autre, rendant ainsi toute attaque inefficace. Ils sont trouvables pour une poignée d’euros, ce qui n’est rien à l’échelle d’une entreprise.

La bonne hygiène numérique peut aussi être de préférer avoir le bloc secteur ainsi que votre propre câble à brancher directement sur la prise de courant du TGV puisque ceux-ci sont toujours munis de prises classiques.

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