Lors de la présentation de ses résultats pour le deuxième trimestre, Altice avait annoncé avoir reçu une offre de rachat pour sa filiale israélienne HOT Mobile.
37 millions d’euros en plus
L’offre non contraignante formulée par Bezeq au travers de sa filiale Pelephone était de 2 milliards de shekels (537 millions d’euros au cours actuel) mais celle-ci n’a pas été acceptée par Patrick Drahi.
Pelephone vient d’annoncer avoir augmenté sa proposition via une offre non contraignante qui atteint cette fois les 2,1 milliards de shekels soit 37 millions d’euros supplémentaires. L’offre est à durée limitée et est valide jusqu’au 16 novembre a fait savoir Bezeq.
Le groupe de télécommunications a par ailleurs annoncé qu’il n’y avait aucune certitude concernant l’aboutissement des négociations et sur la poursuite de celles-ci et qu’il fera tout pour maintenir sa politique de dividendes et sa notation AA.
Parallèlement, une autre offre a été formulée par un consortium mené par le milliardaire Gil Sharon, l’ancien patron de Bezeq. Celle-ci s’élève à 1,4 milliard de shekels mais elle aurait de meilleures perspectives d’obtenir l’approbation des autorités réglementaires israéliennes.
Un groupe très endetté
Pour rappel, Altice est toujours dans l’optique de se désendetter au maximum et plusieurs dossiers s’amoncellent sur le bureau de son patron Patrick Drahi assis sur encore 15 milliards d’euros de dettes.
En plus du dossier Hot Mobile, Orange, Free et Bouygues Telecom ont fait une offre sur SFR qui a également été refusée mais les trois concurrents ne semblent pas vouloir augmenter cette offre pour le moment.
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