La cour d’appel de Paris a confirmé la décision du tribunal des activités économiques de Paris qui avait donné son feu vert au plan de sauvegarde accéléré d’Altice, la maison mère de SFR.
Des craintes pour l’emploi
Le groupe de Patrick Drahi est parvenu il y a quelques mois à trouver un accord avec ses créanciers, ce qui lui a permis de réduire sa dette de plus de 8 milliards d’euros en échange de 45% des parts d’Altice France qui détient notamment SFR. Suite à cela, un plan de sauvegarde accéléré a été mis en place.
Cependant, les syndicats et le comité social et économique du groupe s’opposaient vivement à ce plan de sauvegarde. Ils dénonçaient notamment un projet de vente de l’opérateur et de l’impact que cela pourrait avoir sur l’emploi au sein de l’opérateur. En cas de scission et de partage entre Free, Bouygues Telecom et Orange, de nombreux emplois seront en doublons, ce qui fait craindre une nouvelle vague de licenciement.
Face à cela, ils ont multiplié les recours mais la cour d’appel de Paris a donc donné raison à Altice concernant le plan de sauvegarde accéléré ce 5 décembre d’après l’AFP, douchant les espoirs des instances du personnel de faire bloquer le rachat par la concurrence.
Cependant, le syndicat Unsa a indiqué à l’agence de presse qu’il « continuera à se battre pour l’avenir des salariés […], surtout dans la perspective d’une concentration à venir du marché des télécoms ».

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