Réseaux sociaux : l’interdiction aux moins de 15 ans pourrait se faire à la rentrée 2026

L’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans avance de plus en plus et elle devrait se faire dès la rentrée scolaire prochaine selon un projet de loi consulté par Le Monde.

Pas de réseaux sociaux pour les moins de 15 ans

Ce texte sera discuté au Parlement début 2026 et il aura deux objectifs. Le premier est d’interdire « la fourniture, par une plateforme en ligne, d’un service de réseaux social en ligne à un mineur de moins de quinze ans » tandis que le second vise cette fois l’interdiction de l’usage du téléphone portable dans les lycées, soit un élargissement de la loi qui prévoit à la base une interdiction au primaire et au collège, avec une mise en place le 1er septembre 2026.

Derrière ce texte, l’objectif serait de « protéger les générations à venir » des risques « induits par un usage excessif des écrans numériques par les adolescents » avec en ligne de mire « l’exposition à des contenus inappropriés » ou encore « le cyberharcèlement » mais cela va plus loin avec « les altérations du sommeil » qui est bien moins souvent mis en avant.

Dans les deux cas, le gouvernement n’indique aucune modalité concernant la mise en œuvre de ces interdictions. Dans le premier cas, cela devrait être laissé aux réseaux sociaux tandis que le second sera traité directement par l’établissement qui devra préciser dans son règlement intérieur la façon dont cela sera fait.

L’interdiction des réseaux sociaux sera surveillée par l’Arcom, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, tout comme cela se fait pour l’interdiction des contenus pornographiques aux mineurs, une mesure qui avait été longue à mettre en place et qui n’est d’ailleurs ne l’est pas encore partout.

Mais cette interdiction aux mineurs de 15 ans peut aussi signifier que les utilisateurs des réseaux sociaux devront fournir une preuve de leur majorité, ce qui engendrera des réticences puisque cela peut signifier la fin de l’anonymat en ligne ainsi que la peur de retrouver ces données sur le net suite à une fuite puisque rien n’est infaillible.