Altice a publié dimanche un communiqué pour rassurer la communauté financière et répondre à plusieurs rumeurs.
Le groupe affirme tout d’abord qu’il n’a pas l’intention de lancer une recapitalisation, y compris pour sa branche aux Etats Unis et qu’aucune action Altice n’a été gagée pour garantir la dette du groupe.
En revanche, Altice annonce un plan pour ramener son endettement en ligne ou au-dessous de ses objectifs en confirmant sa pause dans les fusions-acquisitions importantes et en cédant certains actifs non stratégiques.
Plusieurs actifs ont déjà été identifiés, comme le portefeuille d’antennes télécoms en Europe dont le processus de cession a été engagé et pourrait aboutir dans la première moitié de l’année 2018.
Bouygues Télécom a déjà réalisé une telle opération de cession de ses antennes pour ensuite les louer.
Enfin, Altice rappelle les échéances lointaines pour le remboursement de la dette des différentes structures du groupe :
- Altice France (SFR) : Pas d’échéance majeure avant 2022;
- Altice International : Pas d’échéance majeure avant 2023;
- Altice Luxembourg : Pas d’échéance majeure avant 2022;
- Suddenlink : Pas d’échéance avant 2020;
- Optimum : Echéances proches couvertes par des lignes de crédit de 2,3 milliards de dollars, sa trésorerie et sa génération de cash flow.
Le groupe dispose d’une trésorerie de 1,66 milliard d’euros à la fin du troisième trimestre 2017 et de 3,5 milliards d’euros de lignes de crédit disponibles avec une maturité moyenne de 3,9 ans.
Aujourd’hui, le cours du groupe est en forte hausse, après avoir perdu plus de 50% de sa valeur depuis la présentation des résultats pour le troisième trimestre 2017.
Patrick Drahi a également écrit aux salariés de SFR vendredi dernier avec un message simple (priorité aux clients) tout en mettant en avant la « véritable stabilité financière » de son groupe.
Nos réalisations opérationnelles quotidiennes pour mieux servir nos clients doivent être la première de nos priorités
Patrick Drahi
