L’Etat va lancer une « French Tech » de la filière fibre

Le gouvernement devrait lancer la semaine prochaine un comité stratégique de filière (CSF) en ce qui concerne la fibre, à l’image de ce que fait la « french tech » avec les start-ups, ce comité devrait réunir entre 300 et 400 acteurs.

Ce CSF réunira des entreprises de tous horizons, que ce soit des opérateurs, des équipementiers ou encore les fabricants de fibre optique (ces derniers sont d’ailleurs montés au créneau récemment) dans le but de valoriser le savoir-faire français dans les infrastructures et le présenter à l’étranger selon les informations du journal Les Echos.

Il sera placé sous l’autorité du Conseil national de l’industrie qui promeut déjà 16 autres filières telles que l’aéronautique, l’automobile, le luxe, la santé… Un comité des infrastructures numérique avait été lancé en fin d’année dernière mais ne l’avait pas été de manière officielle comme le fait savoir le quotidien.

Le but sera de rassembler tous ces acteurs sous une même bannière et de travailler sur des projets communs comme la 5G, les villes intelligentes (smart city), les métiers de la fibre optique et l’international. L’Etat apportera son soutien financier ou logistique aux différents projets qui pourraient sortir de ce CSF.

Le but de ce label sera de « chasser en meute » à l’international tout en ayant plus de poids face à la concurrence des GAFA et des fabricants étrangers, notamment les chinois qui ont fait chuter les ventes des fabricants français.

De plus, cela sera aussi l’occasion de présenter certains modèles français comme le financement public-privé comme nous avons pu le voir pour le déploiement de la fibre dans les campagnes.

Enfin, il sera aussi question de l’après du Plan France Très Haut Débit. Ce plan qui a permis de soutenir la filière française dans son intégralité, de créer de l’emploi… mais une fois le plan mis en place, les effectifs devraient baisser à nouveau étant donné que le besoin en main d’oeuvre sera moindre et il ne faudra plus poser de la fibre partout mais seulement l’entretenir à certains endroits. Des chantiers à l’étranger pourraient permettre de reconvertir une partie de la main d’oeuvre.