5G : Les enchères reportées à cause de la pandémie
Si certaines associations demandaient un report des enchères afin d’en étudier les effets, elles n’auront pas été écoutées et c’est finalement le COVID-19 qui impose un décalage dans le lancement.
Les enchères devaient avoir lieu à la mi-avril selon le calendrier défini par l’Arcep, le régulateur des télécoms. Devant la crise sanitaire dans laquelle est plongée la France, les enchères auront lieu plus tard.
Comme l’a expliqué l’Arcep aux Echos, « nous ne serons pas en mesure de maintenir les enchères. Nous allons étudier différents scénarios de reports pour être prêts le moment venu. Mais compte tenu des mesures de confinement actuelles, nous ne saurons pas les organiser mi-avril ».
Il faut dire que le gendarme des télécoms devait encore être dans ses phases pré-enchères jusque dans la première moitié du mois d’avril. Avec le virus, tout est décalé. On parle ici plutôt de quelques semaines pour le moment.
Ce n’est pas une mauvaise nouvelle pour les opérateurs qui ont déjà du lourdement investir dans la fibre et le New Deal mobile pour améliorer la couverture 4G. Un décalage leur permettra de souffler un peu en attendant.
La France n’était pas encore vraiment en retard avec un déploiement qui aurait dû débuter début juillet et des impératifs d’ouvertures dans plusieurs villes d’ici la fin de l’année mais, l’épidémie, si elle se poursuit, pourrait sérieusement remettre en question le calendrier de ce réseau de cinquième génération. Si les enchères sont décalées de trois semaines, l’ouverture commerciale le sera d’autant voire plus.
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