Altice (SFR, BFM) va supprimer environ 380 postes de sa branche médias
On en sait un peu plus sur le plan de relance d’Altice, maison mère de SFR et BFM TV. Près d’un tiers des salariés de la branche médias va devoir partir.
Lors de la sortie du confinement, Altice a dévoilé un « plan de transformation et de reconquête post-Covid » afin de relancer les machines à la sortie de la crise. Les médias, s’ils ont continué à fonctionner durant toute la période, ont perdu d’importantes sources de revenues et cela pourrait empirer.
Afin de résister, NextRadioTV, la filiale dédiée aux médias d’Altice, avait annoncé souhaiter une vague de départs volontaires. Les chiffres sont tombés et un salarié sur trois devra partir selon les sources syndicales citées par l’AFP.
Cela représente 330 à 380 postes en CDI mais ceux-ci ne sont pas les seuls à pâtir de la situation puisque le groupe fera appel à moins de pigistes ou intermittents également. Ils devraient être 200 en moins, soit moitié moins qu’actuellement.
Pour les représentants des salariés, qui organiseront une assemblée générale la semaine prochaine, cette nouvelle a du mal à passer : « cette coupe drastique est incompréhensible dans un groupe qui réalise structurellement des bénéfices ».
Ce plan social débutera par une phase de départs volontaires et les licenciements contraints n’interviendront que si le nombre de départ requis n’est pas atteint. L’objectif sera de « poursuivre l’excellence éditoriale, tout en développant les compétences technologiques et les forces commerciales, essentielle à NextRadioTV ».
Le groupe va néanmoins poursuivre son développement local entamé avec la naissance de BFM Régions qui est maintenant disponible dans de multiples déclinaisons à Paris, Lyon ou encore Lille.
Les commentaires des actualités restent ouverts 30 jours après publication. Si vous avez une question, cherchez la page appropriée dans nos sections Mobile, Internet ou TV et postez un commentaire.