Huawei de plus en plus écarté de la 5G, même dans les pays émergents
Si Huawei semblait seulement écarté des plus grandes puissances mondiales, les pays émergents commencent également à lui tourner le dos alors qu’ils semblaient pourtant acquis.
Rien ne va plus pour l’équipementier chinois qui ne remporte pas des contrats qui semblaient pourtant acquis. Si certains pays comme le Brésil ou l’Inde se demandent encore s’ils vont avoir recours à la firme de Shenzhen, d’autres font carrément l’impasse dessus.
C’est ainsi le cas du Vietnam ou de Singapour. Si Singapour et la Chine entretiennent de bons rapports, la cité-Etat a préféré faire appel aux européens de Nokia et Ericsson, selon Les Echos.
L’équipementier a pour le moment signé 90 contrats pour la 5G, même sur le continent européen. C’est par exemple le cas de Monaco qui est entièrement couverte par des antennes 5G fabriquées par Huawei. Pour l’instant, la firme chinoise est le premier équipementier au monde, devant Nokia et Ericsson avec 32% des parts de marchés rien que pour elle.
Abandonnée par les grandes puissances mondiales comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la France, du moins en partie, l’entreprise pensait très certainement pouvoir compter sur les pays de l’hémisphère sud en-dehors de ceux du Commonwealth. Mais finalement, la liste s’amenuise petit à petit.
Une défiance vis à vis de la Chine
Huawei n’est pas écarté des marchés parce qu’il fait du mauvais matériel mais plutôt à cause du régime chinois. Si les accusations d’espionnages au profit de la Chine n’ont jamais été prouvées, les différents gouvernements qui écartent Huawei le font plutôt par rejet de la Chine.
Comme le souligne le quotidien, le Brésil n’a pas encore écarté Huawei. La décision n’est pas définitive, en effet. D’un côté, le pays ne souhaite interdire personne et une interdiction coûterait très cher aux opérateurs brésiliens, mais d’un autre côté son président est connu pour ses positions anti-chinoises. D’autant plus que les Etats-Unis ont menacé le Brésil « à des conséquences » s’il utilisait Huawei.
Concernant l’Inde, le pays a autorisé tous les acteurs à faire de la 5G mais les tensions montent entre les deux pays depuis quelques mois. Huawei s’apprêterait à licencier près de 60 à 70% de ses employés dans le pays en prévision de la baisse du chiffre d’affaires.
Des marchés en Afrique et en Asie
Tout n’est pas perdu pour le géant chinois. Tous les pays ne lui tournent pas le dos. Ainsi, l’équipementier va pouvoir vendre ses produits en Asie du Sud mais également en Afrique, assez pro-chinoise.
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