5G : Pour Sébastien Soriano (Arcep), il n’est pas nécessaire d’attendre le rapport de l’Anses
La 5G ne sera lancée qu’en fin d’année mais de nombreuses voix demandent un report de ce lancement. Malgré cela, le calendrier se déroulera comme prévu et rien ne devrait le repousser à nouveau.
Le calendrier de la 5G a été largement modifié à cause de la crise sanitaire traversée par le pays en début d’année. Initialement prévues durant le mois d’avril, les enchères se tiendront finalement à partir du 29 septembre.
Mais ce réseau de nouvelle génération se heurte à des réticences de nombreux élus comme c’est le cas notamment à Bordeaux. Certains des nouveaux édiles souhaitent que la 5G soit repoussée, le temps que l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, publie son rapport concernant le réseau mobile au début de l’année prochaine.
Ce rapport expliquera notamment s’il existe des risques sanitaires liés à la 5G mais il ne sera pas définitif, c’est un simple « rapport d’étape » comme l’explique Sébastien Soriano, le Président de l’Arcep – le régulateur des télécoms – au micro de Radio France.
Il explique ainsi que d’autres études viendront dans le temps, au fur et à mesure des déploiements, que les cas d’usages se multiplient, le rapport ne sera donc pas complet au premier trimestre. Sébastien Soriano juge qu’il n’est donc pas nécessaire d’attendre ce fameux rapport qui est brandi par certains anti-5G comme l’élément à prendre en compte avant les déploiements.
En revanche, le patron de l’Arcep souhaite une régulation de la 5G, spécifique à cette technologie. Le régulateur pourrait ainsi fixer des « objectifs de stabilité » d’émissions de carbone, aussi bien par les opérateurs que par les acteurs du web en général, avec des contraintes.
Les commentaires des actualités restent ouverts 30 jours après publication. Si vous avez une question, cherchez la page appropriée dans nos sections Mobile, Internet ou TV et postez un commentaire.