Les zones sans 4G seront bientôt de l’histoire ancienne

Alors que les opérateurs se vantent de couvrir jusqu’à 99% de la population en 4G, de nombreuses zones ne sont toujours pas couvertes mais cela devrait être fini d’ici 2022.

Les zones blanches seront bientôt de l’histoire ancienne si l’on en croit l’Arcep, l’Autorité de régulation des télécoms. Deux ans après le lancement New Deal mobile qui vise à combler les trous dans les cartes de couverture, celui-ci avance bien même après cette période de crise.

Internet a une place de plus en plus prépondérante dans nos vies et l’accès se fait principalement en mobilité depuis son smartphone. Une situation que les acteurs n’ont pas envisagé dès le lancement de la 4G selon Sébastien Soriano, Président de l’Arcep, au journal Le Parisien.

Ce retard à l’allumage a valu une nette dégradation de la France en terme de couverture. En 2015, l’Hexagone était classé 26ème sur 28 au classement européen mais elle arrive désormais à une place située entre la 10ème et la 13ème.

Un net bond en avant donc, qui devrait encore s’améliorer avec le New Deal mobile. Dorénavant, ce sont les collectivités qui décident des zones à couvrir en indiquant aux opérateurs les zones blanches ; ce n’est plus centralisé dans la capitale, ce qui permet de cibler au mieux les travaux nécessaires.

Ces sites sont ensuite construits par les opérateurs avec leurs fonds. Pour le moment, 90% des sites attendus ont été mis en place. Les 10% restants sont étudiés afin de connaître la cause des échecs et de savoir si le retard est justifié.

Outre la crise sanitaire qui a décalé les déploiements de trois mois et demi, les opérateurs font face à « des oppositions de riverains, des recours contentieux par des maires ou l’absence d’autorisations administratives ».

D’après le gendarme des télécoms, « la couverture du territoire en 4G par l’ensemble des quatre opérateurs est passée de 45% en janvier 2018 à 76% en juillet 2020 ». L’Arcep a d’ailleurs publié des cartes départementales montrant l’évolution de la couverture sur les cinq dernières années.

Il est encore dur de savoir combien de zones blanches il reste à couvrir puisque ce sont les élus locaux qui font les demandes mais Sébastien Soriano indique que le programme « prévoit encore la création de plusieurs milliers de sites pour plusieurs années ».

Sauf complications, l’échéancier devrait être respecté et l’objectif de couverture en 4G prévu pour fin 2022 devrait être atteint.