Plan de départs chez SFR, les syndicats dénoncent un non respect des accords
Lors de l’annonce de ses résultats du premier trimestre, Altice – maison-mère de SFR – a également fait part de sa volonté de lancer un plan de départs volontaires. 1700 postes sont concernés.
Alors que SFR a publié des comptes dans le vert pour ce début d’année, l’opérateur va tout de même lancer son plan de départs volontaires. Il concerne 1 700 personnes au total dont 400 dans les boutiques de la marque et 300 postes vacants qui ne seront pas pourvus.
Une mesure qui passe mal pour les syndicats, dont Sud, qui a tenu une conférence de presse le 9 juin dernier à quelques pas du siège social du groupe de Patrick Drahi.
Le syndicat fera partie de la grève qui aura lieu le 19 juin et il en explique les différentes raisons, notamment le fait que SFR ait eu recours au chômage partiel l’an dernier lors du premier confinement qui a vu la fermeture des boutiques.
Mais outre les vendeurs, SFR aurait aussi eu recours au chômage partiel pour des employés qui étaient en télétravail.
De plus, Sud rappelle que SFR a des contrats avec l’Etat et qu’il fournit à ce titre des services contre rémunération, un « opérateur d’intérêt vital pour la nation » et qui « profite » de la situation.
Suite de la vidéo. pic.twitter.com/GyDci5prj5
— SUD SFR (@SudSfr) June 10, 2021
Plus largement, les syndicats dénoncent une fraude aux accords d’entreprise avec des livres expliquant le plan qui font plusieurs milliers de pages, comme le rappelle Les Echos.
Un tel rapport mettrait plusieurs mois a être rédigé selon les syndicats, ce qui pourrait replacer les prémices de ce plan en octobre 2020, moment où l’entreprise annonçait que tout allait bien.
Une plainte a été déposée pour fraude aux accords d’entreprise.
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