Iliad (Free) et Vodafone discutent pour se rapprocher en Italie

Iliad, la maison-mère de Free, pourrait bientôt fusionner avec l’opérateur Vodafone en Italie. Il y aurait alors trois opérateurs et non plus quatre comme à l’heure actuelle.

Il y a une dizaine de jours, Iliad annonçait une nouvelle révolution en Italie avant son lancement sur le fixe. Le groupe s’est lancé dans le pays en 2018 uniquement sur le mobile, mais va maintenant proposer des offres fixes à des prix qui devraient être très attractifs. Cela devrait d’ailleurs se faire ce mardi 25 janvier.

En attendant, Iliad et Vodafone envisagent un rapprochement de l’autre côté des Alpes. Les deux organisations sont actuellement en pourparlers pour conclure un accord qui rassemblerait leurs filiales italiennes respectives, comme le rapporte BFM. Cela leur permettrait de mettre fin à une concurrence féroce dans le secteur des télécoms.

Un futur rapprochement envisagé

La maison-mère de Free et l’opérateur Vodafone discutent d’une consolidation et étudient le moyen de conclure à un rapprochement. Iliad travaille avec la banque d’investissement Lazard sur ses projets stratégiques en Italie.

Si une fusion est réalisée, le nouvel ensemble détiendrait une part de marché dans le mobile d’environ 36%, et d’un chiffre d’affaires combiné de près de 6 milliard d’euros.

Il faut dire que les dirigeants du secteur plaident depuis longtemps pour une réduction du nombre d’opérateurs en Italie, et pensent qu’un passage de quatre (TIM, WindTre, Vodafone et Iliad) à trois opérateurs permettrait de libérer des synergies de coûts et d’accroître les marges.

L’administrateur délégué d’Iliad Italie, Benedetto Levi, s’est récemment dit ouvert à l’achat d’un opérateur concurrent : « Si une entreprise, dans son ensemble ou en partie, devient disponible sur le marché, nous l’examinerons sans aucune idée préconçue ».

De son côté, le directeur général de Vodafone, Nick Read, avait déclaré en novembre dernier qu’une consolidation était nécessaire en Europe et notamment en Italie, où « tous les acteurs souffrent ». Pour le moment, un accord entre les deux groupes n’est toutefois pas complètement certain, d’après une source proche du dossier.