Suite à la restructuration de la dette d’Altice et la mise en place du plan de sauvegarde accéléré, les syndicats sont montés au créneau afin de le faire annuler. En vain. Le ministère public n’a pas non plus suivi les demandes des syndicats et du CSE ce mardi et ils attendent désormais le délibéré qui devrait être rendu début décembre.
8 à 12 000 suppression d’emplois
Plus rien ne devrait s’opposer à la vente de l’opérateur au carré rouge et chez la concurrence, les instances représentatives s’affairent déjà autour de ce qu’il devrait se passer après, notamment en matière d’emploi selon Les Echos.
La CFE-CGC a ainsi calculé que 8 000 à 12 000 salariés devraient être touchés, d’autres instances seraient plus pessimistes à ce niveau. Selon Sébastien Crozier, président du syndicat, les opérateurs concurrents affirmeraient qu’il n’y aura pas de suppression de postes mais cela devra être analysé lorsque le rachat sera fait et que les doublons pourront être identifiés.
Pour rappel, le consortium des trois opérateurs aurait pris en compte un volet social pour ce rachat et aurait fléché 1 milliard d’euros en ce sens. Cependant, sur 10 000 salariés cela ne ferait qu’une indemnité de 66 000 euros brut par salarié.
Le syndicat essaie donc par tous les moyens de sauvegarder les emplois, notamment à mettre en place une obligation su ce point en cas de réallocation de la bande passante, comme cela avait été fait à l’époque de la 3G, il y a plus de 20 ans.
En tout cas, tous les syndicats demandent à ce que Bercy joue un rôle dans ce dossier au sujet de l’emploi.

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