Arnaque en ligne : le gouvernement alerte sur les « faux conseillers bancaires »

Cybermalveillance a indiqué que le phénomène 2023 était les faux conseilles bancaires. Les arnaques de ce style ont fortement augmenté l’an dernier.

Alors que le gouvernement a annoncé tonitruant un bouclier anti-arnaque qui devait sortir l’an dernier, rien n’a été fait et les arnaques en ligne ont même eu tendance à augmenter.

Du phishing à l’arnaque au faux conseiller bancaire

Cybermalveillance.gouv.fr a dressé un bilan des demandes qu’elle a reçu l’an dernier. Au menu, rançongiciel, hameçonnage ou encore arnaques aux faux conseillers bancaires.

Selon la plateforme gouvernementale, l’article lié à ce type d’arnaque a enregistré un bond de fréquentation de l’ordre de 78% comme le rapporte l’AFP. Une forte hausse qui montre que les données bancaires sont particulièrement ciblées par les arnaqueurs en ligne mais aussi qu’ils possèdent parfois assez de données sur une personne pour tenter de l’arnaquer.

Pour cela, les arnaqueurs utilisent des données qu’ils ont récupérées eux même ou achetées à un tiers qui ne s’occupe que de ça. Une fois les données en leur possession, ils appellent directement la personne pour tenter de lui soutirer les identifiants de son application bancaire ou pour lui faire faire un virement/paiement.

Les arnaques les plus poussées vont même jusqu’à usurper le numéro d’appel de la banque. Les rendant plus difficiles à détecter pour les plus novices.

Toutefois, les arnaques les plus répandues sont toujours liées au hameçonnage. La plateforme a enregistré 1,5 million de consultation à ce sujet l’an dernier, ce qui en fait le sujet principal et de loin. Il faut d’autant plus s’en méfier qu’il peut justement aboutir à une arnaque du type du faux conseiller bancaire.

Pour rappel, il ne faut pas cliquer sur les liens dans les mails ou les SMS qui vous demandent de mettre à jour vos informations personnelles ou vos coordonnées bancaires. Préférez vous rendre directement sur le site en question via votre navigateur afin de voir si le message était bien légitime.