Ce dimanche marquera le premier vol de la fusée New Glenn de Blue Origin, marquant la fin d’un développement de plus de dix ans mais aussi les débuts d’une toute nouvelle aventure.
Plus de 3 200 satellites à placer en orbite
Si les débuts de ce nouveau lanceur sont couronnés de succès, la constellation de satellites Kuiper sera lancée à grande échelle mais cela se fera dans un second temps et nous ne connaissons pas encore le calendrier des possibles lancements.
Pour le moment, cette filiale d’Amazon qui veut déployer plus de 3 200 satellites au dessus de nos têtes n’a mis en orbite que deux prototypes de satellites mais des lancements étaient déjà prévus, notamment avec des Falcon 9 de son concurrent SpaceX.
D’ailleurs, New Glenn a une taille beaucoup plus grande que celle de Falcon 9 et elle doit pouvoir emporter une charge utile deux fois plus élevée mais elle n’est pas aussi puissante que la future Starship – qui est également plus grande – en cours de conception chez SpaceX. Ce lanceur doit déployer des satellites factices ce mois-ci selon Reuters, ce qui devrait donc mettre les deux sociétés à égalité.
Cependant, Blue Origin a conclu beaucoup plus de contrats que la concurrence à l’heure actuelle, notamment avec OneWeb ou encore AST SpaceMobile. Et surtout, les Etats-Unis envisagent d’utiliser New Glenn pour envoyer des éléments liés à la sécurité nationale si tout se passe bien lors de ce vol qui devrait également servir de certification par la Force spatiale américaine.
Suite au lancement de ce dimanche, l’étage central de New Glenn fera également sa première tentative d’atterrissage puisqu’il est totalement réutilisable lui aussi.
