La fin de la 2G pose problème aux constructeurs de voitures
Avec la fin de la 2G prévue par les opérateurs se pose la question du support de l’internet des objets, et plus particulièrement celui lié aux voitures. Les constructeurs automobiles tentent le maintien de cette technologie vieille de plus de deux décennies.
Les opérateurs européens vont mettre fin à la 2G d’ici quelques années mais cet arrêt planifié ne plaît pas à tout le monde. L’industrie automobile monte au créneau pour tenter le maintien car elle utilise toujours le réseau sur des millions de voitures pour les systèmes de communication d’urgence.
L’industrie automobile a persisté dans la 2G
Depuis 2018, les voitures neuves doivent être équipées d’un système de communication d’urgence appelé eCall. En tout, 36 millions de véhicules sont équipés de ce système sur le Vieux Continent et ils sont aujourd’hui menacés par la fin de la 2G – et de la 3G, mais cela viendra dans un second temps.
L’arrêt de la 2G débutera l’an prochain en France et a déjà débuté dans d’autres pays autour de nous, si bien que les constructeurs ont décidé de se saisir du dossier et de remonter leurs doléances à Bruxelles, selon La Tribune.
Un cabinet a été désigné pour étudier l’impact de la fin de ce vieux réseau sur l’industrie automobile et il a conclu qu’il serait économiquement viable de conserver un réseau 2G par pays membre de l’Union Européenne afin de préserver ce système d’urgence, une conclusion qui a été envoyée à tous les pays membres dont la France.
Notre gouvernement n’a pas encore de position arbitrée au sujet de ce dossier pour le moment et il ne peut pas empêcher l’extinction des réseaux 2G ou 3G. L’Europe ne le peut pas non plus.
Mais cela fait maintenant quelques années que nous savons que les réseaux 2G et 3G vont s’arrêter. Des opérateurs aux Etats-Unis planifiaient déjà l’arrêt de la deuxième génération avant le lancement d’eCall en 2018. L’industrie automobile s’est donc lancée sur une technologie qui était vouée à disparaître et elle rejette notamment la faute sur l’Europe qui aurait traîné à valider la norme 4G.
Du côté des opérateurs, le maintien d’un réseau 2G ne fait pas l’unanimité et la Fédération française des télécoms (FFT) rappelle qu’elle a interpellé à de nombreuses reprises l’industrie concernant l’arrêt des réseaux 2G et 3G. Une réalité qui touche aujourd’hui une soixantaine de pays.
Pis encore, malgré les alertes, l’industrie automobile se serait entêtée et a ainsi mis des milliers de véhicules en circulation l’an dernier avec uniquement un support de la 2G et de la 3G.
Les constructeurs automobiles sont de mauvaise fois. Ca fait 10 ans que la 4G a commencé à être déployée en France.
Ca fait quelques années qu’on sait que les opérateurs allaient arrêter la 2G, mais ils ont persisté dans ce sens en déployant de tels modules ; très certainement pour des raisons économiques.
Au final il faudra probablement changer le système qui gère les communications par un nouveau (en 4G) soit en rappel constructeur soit lors d’une révision en atelier. Au final, ce sera toujours le consommateur qui sera berné à devoir à nouveau payer pour faire ce remplacement du à un sérieux manque de compétences.
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