5G : la bande 3,4 à 3,8 GHz toujours sous surveillance pour la coexistence avec des radioaltimètres
A son arrivée en 2020, la 5G avait soulevée des questions concernant le brouillage des altimètres des avions en France mais aussi en Europe ou aux Etats-Unis. Les résultats montrent une absence de brouillage.
La 5G a soulevé des inquiétudes concernant les radioaltimètres des avions qui se trouvent dans une tranche supérieur du spectre, notamment pour la phase d’atterrissage des avions.
Des études contraires sur la 5G à 3,4 – 3,8 GHz
Quatre ans après les premières inquiétudes, plusieurs études sont sorties en ce qui concerne la bande allant de 3,4 à 3,8 GHz et également la bande de 3,8 à 4,2 GHz utilisée pour la 5G et le DECT.
Cependant, les données disponibles sont plutôt étonnantes. Si les études concernant la 5G professionnelle à faible et moyenne puissance dans la bande des 3,8 à 4,2 GHz ont montré l’absence de risque de brouillages , les études pour l’autre bande présentent encore des doutes.
D’un côté, des études justifient les mesures prises en France en 2020 tandis que de l’autre côté, des études montrent qu’il n’y a pas besoin de prendre de précautions vis-à-vis de la 5G aux abords des aéroports.
La consultation menée par l’ANFR – l’Agence nationale des fréquences – montre qu’il reste plusieurs questions à résoudre comme celle de la limite du rayonnement des antennes.
Toutefois, l’industrie aéronautique estime que des radioaltimètres mieux protégés contre les brouillages devraient arriver d’ici la fin de l’année. Ils seront protégés de la 5G mais aussi d’autres risques futurs aussi bien du côté radioélectrique que d’autres contraintes comme la cybersécurité.