Au lancement de la 5G, la Commission européenne avait recommandé aux Etats membres de ne pas faire appel aux équipementiers chinois comme Huawei et ZTE pour leurs réseaux mobiles.
Préserver la sécurité européenne
Cela a notamment découlé sur l’obligation d’avoir une autorisation pour poser des antennes chinoises en France et de leur retrait des zones dites « à risque » d’espionnage comme aux abords des sites militaires ou de pouvoir.
Mais cela pourrait aller encore plus loin selon les informations de Bloomberg. L’exécutif voudrait transformer cette recommandation en obligation qui pourrait se transformer ensuite en des amendes pour les pays ne s’y conformant pas afin de préserver la sécurité de tout le bloc.
L’Europe voudrait donc totalement bannir la Chine de ses réseaux mobiles et elle pourrait taper du poing sur la table si cela n’était pas suivi mais elle risque de se retrouver face à de fortes protestations pour les différents pays membres, poussées par les opérateurs.
Ces derniers déploient parfois depuis cinq ans des réseaux 5G avec des antennes Huawei ou ZTE, ce qui représente parfois des dizaines de milliers d’équipements. Revenir en arrière coûterait très cher et ralentirait fortement le déploiement de la 5G, il ne serait donc pas étonnant de les voir demander des compensations pour cela et les pays se retrouveraient à faire la balance entre le montant des amendes et le coût du changement s’il est pris en charge par les Etats.

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