
Plutôt que de confier la tâche à une machine de test automatisée, le vidéaste a choisi une méthode plus artisanale et plus impressionnante : il répète l’opération à la main, seul, dans un effort titanesque. L’objectif est de reproduire un usage aussi proche que possible de celui du quotidien.
À raison de milliers de pliages par jour, le test a progressé lentement mais sûrement pour aboutir hier en dépassant les 200 000 pliages et le smartphone, bien que marqué par l’effort, tenait toujours bon.
Les premiers signes de faiblesse
Malgré sa ténacité, le Galaxy Z Fold7 a montré des signes de fatigue au fil des cycles :
- À 46 000 pliages, un bruit de grincement est apparu au niveau de la charnière.
- À 75 000, un liquide non identifié a fui du mécanisme.
- À 100 000, un craquement léger se fait entendre à chaque ouverture.
- À 105 000, la pliure centrale devient visiblement plus marquée, mais l’écran reste fonctionnel.
- À 175 000, tous les haut parleurs sont tombés en panne
Même après 200 000 ouvertures/fermetures, l’écran AMOLED flexible du Fold7 continue de répondre normalement, sans scintillement ni altération visible.
Une conception renforcée pour durer
Samsung affirme que son Galaxy Z Fold7 peut supporter jusqu’à 500 000 cycles de pliage, soit environ 27 ans d’utilisation à raison de 50 ouvertures par jour. Pour parvenir à cette performance, la marque coréenne a optimisé plusieurs éléments :
- Une couche de verre ultra-fin (UTG) plus épaisse pour absorber les chocs.
- Un adhésif élastique entre les couches OLED offrant une capacité de récupération quatre fois supérieure aux précédentes générations.
- Une plaque en titane haute résistance pour renforcer la structure interne.
Ces choix technologiques expliquent la résistance impressionnante du Fold7 face à un usage extrême, bien au-delà de ce qu’un utilisateur moyen pourrait lui faire subir.
Un test spectaculaire, mais à relativiser
Faut-il se fier à ce type de test pour évaluer la qualité d’un téléphone ? Oui et non. Ces démonstrations ont le mérite de souligner les points faibles d’un design en situation extrême, mais elles ne reflètent pas les conditions normales d’utilisation.
Les tests en laboratoire, réalisés avec des machines précises dans un environnement contrôlé, restent la référence pour évaluer la durabilité réelle d’un smartphone. Toutefois, ce genre de performance « live » reste fascinant à observer, notamment pour ceux qui s’interrogent encore sur la fiabilité des téléphones pliables.
Voici la dernière partie de l’expérience :