TV : Bouygues Telecom est à Copenhague pour présenter le m-ABR et la réduction de la consommation d’énergie

Au TM Forum de Copenhague, Bouygues Telecom a présenté sa solution multicast-ABR pour le live streaming qui permet de réduire la consommation d’énergie de l’ordre de 75%.

Bouygues Telecom a présenté en fin d’année dernière une solution de live streaming reposant sur la technologie multicast-ABR. L’opérateur est cette semaine à Copenhague pour présenter cette solution avec ses partenaires TF1, Broadpeak, Telecom Italia, Rai, DU, Edgio et Humans Not Robots.

Une réduction de la consommation d’énergie et du trafic

Concrètement, cette solution permet de réduire drastiquement la consommation d’énergie nécessaire pour la diffusion en direct. Bouygues Telecom indique une économie allant jusqu’à 75%, tout en conservant la qualité de l’image.

Dans sa présentation en fin d’année dernière, Bouygues Telecom expliquait qu’il utilisait des nano-CDN sur son réseau pour en faire un cache proche des utilisateurs et ainsi transporter beaucoup moins de données.

Un seul flux est délivré et il est ensuite divisé entre les appareils

Si 10 personnes regardent TF1 en streaming dans un quartier, il faut délivrer 10 flux à la fois mais avec la technologie dont il est question ici, il suffit d’apporter un seul flux de TF1 et ce flux sera ensuite divisé par 10. L’opérateur a ainsi limité la consommation d’énergie, et donc l’impact carbone, tout en délivrant une image de la même qualité dans les deux cas.

Le bénéfice est multiple pour l’opérateur. Outre la réduction de la consommation, cela lui permet de faire baisser le trafic vidéo qui pèse sur son réseau qui se retrouve ainsi moins engorgé aux heures de pointe. Une solution gagnante sur toute la ligne pour les opérateurs qui font face à une augmentation constante du trafic et qui doivent en plus réduire leur consommation énergétique afin d’atteindre la neutralité carbone.

Résultats comparant différentes solution dont l’utilisation du mABR par un opérateur

Comme nous le montrent les premiers résultats et ceux estimés pour 2030, la bande passante utilisée sera drastiquement réduite par rapport à aujourd’hui. Elle est déjà divisée par deux à l’heure actuelle et d’ici la fin de la décennie – et un déploiement plus large – elle le sera encore plus malgré l’augmentation prévue dans la diffusion.