Le décret sur les plateformes de vidéos à la demande par abonnement est en vigueur depuis quelques semaines et celui-ci pourrait rapporter au total 1,5 milliard d’euros au cinéma d’ici 2024.
Depuis le 1er juillet, les plateformes comme Prime Video, Netflix ou Disney+ doivent consacrer au moins 20% de leur chiffre d’affaires réalisé en France au financement et à la production de films et de séries européennes et plus particulièrement françaises, pour peu qu’ils aient un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions d’euros par an, ce qui exclut les plus petites plateformes du dispositif.
Le taux peut être plus élevé selon la chronologie des médias adoptée par les plateformes, mais celle-ci n’a pas encore été définitivement adoptée. Il devrait passer à 25% pour les plateformes proposant des films de moins de 12 mois.
Jusqu’à 1,5 milliard d’euros pour le cinéma
Le cabinet NPA Conseil a donc décidé de calculer combien les plateformes devraient mettre sur la table afin d’assurer ce financement, comme l’a repéré CB News. Sans surprise, c’est Netflix qui sera le plus taxé. Il faut dire que le service est celui qui a la plus grande part de marché dans l’Hexagone.
Selon ces différents taux, NPA Conseil table donc sur un financement de 1,2 à 1,5 milliard d’euros au total jusqu’à 2024 mais le cabinet prend pour son calcul le tarif complet d’Amazon Prime qui comprend Prime Video ainsi que d’autres services comme la livraison gratuite, Twitch Prime, Prime Music (dans la limite d’une sélection de 2 millions de titres).