Arcep : 82,5 millions de SIM en circulation au troisième trimestre

L’Arcep a publié son bilan des abonnés mobiles pour le troisième trimestre, l’accroissement se poursuit et ce sont 700 000 nouvelles cartes SIM qui ont été mises en circulation durant ces trois mois.

Le nombre de carte SIM en circulation continue à grimper et il a augmenté de 930 000 au cours du troisième trimestre, aussi bien pour les cartes post-payées (forfaits) avec 700 000 unités que pour les cartes prépayées avec 230 000 SIM. Un niveau de croissance supérieur à la même époque l’an dernier et qui permet d’atteindre les 82,5 millions de SIM en France (hors MtoM).

Le marché des cartes prépayées a atteint un haut niveau de croissance qui est rarement atteint depuis une dizaine d’années et l’arrivée des forfaits mobiles à des prix moins élevés. Les cartes prépayées ne représentent désormais plus que 9% du marché national.

Un nombre de SIM qui continue de grimper trimestre après trimestre

En métropole, le nombre de SIM s’élève à 79,8 millions au total, en hausse de 890 000 au cours du trimestre. Environ 20% de cette croissance provient des opérateurs virtuels malgré leur part de marché qui a diminué ces derniers mois suite aux rachats successifs par les opérateurs nationaux, ils ne représentent plus que 6,8% du marché dorénavant.

Une partie de ces SIM est dédiée aux forfaits pros, ce marché est en croissance de 6,7% au cours du troisième trimestre, soit un niveau stable sur un an. En tout, il y a 10,8 millions de SIM pro en métropole, ce qui représente 14% du marché actuel.

La situation en outre-mer

En outre-mer, la croissance est également élevée mais un peu moins qu’en métropole avec 4,5% de SIM en plus en un an. Il y a eu au total 31 000 cartes en circulation en plus pour atteindre les 2,7 millions au total. Et contrairement au marché métropolitain, le nombre de cartes SIM prépayées diminue avec 4 000 cartes en moins au cours du trimestre et donc un gain de 35 000 SIM post-payées.

Ces cartes représentent tout de même 65% du total du marché mahorais (-5 points en un an) tandis que la moyenne est de 25% dans les autres territoires ultra-marins.