Ce jeudi 16 février, le Comité d’organisation des JOP 2024 a ouvert le portail des demandes de fréquences pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Au total, plus de 100 000 fréquences pourront être demandées sur les sites de compétition. Un événement qui marque la fin des préparatifs de l’ANFR.
D’ici un peu plus d’un an, Paris accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été. Ces jeux représentent un enjeu colossal pour les acteurs de la filière des télécommunications qui doivent mettre en œuvre des moyens importants pour assurer la connectivité des millions de visiteurs, mais aussi des organisations et des médias.
Et afin d’assurer la bonne gestion des fréquences, le comité vient d’ouvrir ce jeudi le portail des demandes de fréquences. Les premières demandes vont ainsi pouvoir être faites dès ce 16 février 2023 et plus de 100 000 fréquences pourraient être disponibles sur les sites de compétition.
Les préparatifs de l’ANFR sont à présent terminés
Cela est d’autant plus important pour l’ANFR, l’Agence nationale des fréquences, qui explique avoir dû relever plusieurs défis pour mettre à disposition ces plus de 100 000 fréquences aujourd’hui. L’ANFR a notamment dû évaluer le besoin en spectre pour chaque service — à savoir le micro, la caméra, la télémétrie etc… — coordonner la mise à disposition des fréquences supplémentaires si nécessaire, ou encore élaborer un plan de fréquences pour chaque site et service.
L’agence a déjà mené des études de compatibilité électromagnétique ainsi que des mesures sur sites dès 2021 pour s’assurer de la cohabitation des systèmes. Des travaux qui lui ont d’ailleurs permis de remettre une première version du guide de gestion des fréquences au comité d’organisation des jeux de Paris 2024.
« Grâce aux efforts soutenus et continus de ses agents et de ses partenaires depuis près de deux ans, l’ANFR a pu relever chacun de ces défis » indique l’agence dans son communiqué. Elle ajoute aussi que ses préparatifs « touchent maintenant à leur fin et permettront de recevoir et de traiter les premières demandes de fréquences attendues d’ici à quelques jours ».
Pour rappel, Paris accueillera 15 sites de compétition dont plusieurs se situent dans un périmètre restreint, ce qui nécessite le déploiement d’équipements performants pour assurer une bonne connectivité et une bonne cohabitation des fréquences afin d’éviter les éventuels risques de brouillage. Orange sera d’ailleurs un acteur majeur de ces jeux, l’opérateur historique a présenté une première partie de son plan Déployons Paris 2024 en octobre dernier.