Vodafone Italie : Swisscom serait le seul en pourparlers pour la reprise

Vodafone Italie est toujours à vendre et Swisscom serait maintenant la seule entreprise encore en pourparlers pour reprendre la filiale du groupe britannique.

Après le refus d’une coentreprise avec iliad (Free), Vodafone ne serait finalement plus qu’en discussion avec Swisscom concernant la vente de sa filiale italienne, mais cela ne veut pas forcément dire que le suisse mettra la main dessus.

En « discussions actives » avec Swisscom

Fin janvier, Vodafone indiquait qu’il n’était plus en pourparlers avec iliad concernant une coentreprise valorisée à près de 15 milliards d’euros. Le groupe britannique indiquait alors que des discussions « avec d’autres » opérateurs étaient encore en cours.

Quelques jours plus tard, sa directrice générale, Margherita Della Valle, indiquait dans un rapport était alors « en discussions actives » en ne mentionnant plus d’autres opérateurs selon Reuters.

Swisscom serait donc devenu le seul interlocuteur encore en lice en ce qui concerne le rachat de Vodafone Italie. Mais cela ne veut pas pour autant dire que l’offre sera acceptée, Vodafone a déjà refusé deux offres venant d’iliad ainsi que des offres mieux-disantes venant du groupe tricolore.

Un accord des régulateurs à obtenir

Et en cas d’accord entre le groupe suisse et le groupe britannique, il resterait encore la question du feu vert des autorités et notamment du régulateur européen. Vodafone et Fastweb (filiale de Swisscom) sont respectivement deuxième et quatrième opérateurs sur le marché italien en ce qui concerne le fixe, mais le suisse est peu présent sur le mobile.

Un rapprochement permettrait de commencer à rivaliser avec l’opérateur historique Telecom Italia mais cela mettrait également une distance vis à vis du troisième opérateur transalpin.

L’Europe pourrait donc scruter très attentivement ce dossier avant de donner son accord, comme elle le fait en ce moment même en Espagne pour le mariage d’Orange avec MasMovil. Cependant, il y a un peu d’espoir pour les deux groupes puisque l’Europe, poussée par les opérateurs, pourrait faciliter les fusions à l’avenir.