Droits TV de la Ligue 1 : Maxime Saada (CANAL+) dément avoir discuté d’un deal avec beIN Sports
Hier, Le Parisien nous apprenait que CANAL+ avait suspendu ses discussions avec beIN Sports dans le cadre d’un accord concernant les droits TV de la Ligue 1. Mais ce vendredi matin, Maxime Saada, le président du directoire de la chaîne cryptée, dément cette information et avance même qu’aucun deal n’a été discuté entre les deux groupes.
On ne sait plus où donner de la tête dans cette affaire des droits TV de la Ligue 1. Hier, Le Parisien et L’Equipe révélaient que CANAL+ avait suspendu ses discussions avec beIN Sports dans le cadre d’un accord pour obtenir les droits de diffusion du championnat.
Mais cette information est totalement fausse d’après Maxime Saada, le président du directoire de CANAL+. Dans un post publié sur X ce vendredi matin, ce dernier accuse les deux quotidiens d’avoir relayé une information totalement fausse en précisant « qu’aucun ‘deal’ tel que celui indiqué n’a été discuté » entre les deux groupes.
beIN Sports va-t-il tout de même faire une offre ?
Quasiment tout est faux concernant @canalplus dans ce papier… De même que ceux rapportés dans @le_Parisien avant-hier. Aucun “deal” tel que celui indiqué n’a été discuté, les montants de valorisation ou d’abonnés “estimés” par @canalplus ne sont pas les nôtres, etc. #intox
— Maxime Saada (@maxsaada) May 31, 2024
La LFP (Ligue de football professionnel) n’est donc toujours pas tirée d’affaire puisque beIN Sports comptait se positionner si et seulement si CANAL+ le rejoignait, ce qui ne semble pas être d’actualité selon les révélations de Maxime Saada.
Problème, la prochaine saison du championnat français commence à la mi-août, dans deux mois et demi seulement. Le temps presse donc pour la LFP qui n’a toujours pas trouvé de preneur pour la diffusion des matchs.
Plus tôt dans le mois, RMC Sport révélait que beIN Sports était désormais seul dans la course à l’obtention des droits TV de la Ligue 1, après l’écart de DAZN, et que le groupe qatari était prêt à mettre 700 millions d’euros sur la table à condition que CANAL+ soit de la partie. Une somme bien en dessous de ce que demande la LFP qui souhaite récolter 1 milliard d’euros par an avec les droits nationaux et internationaux.
De son côté, la filiale de Vivendi, en querelle avec la LFP, a à plusieurs reprises indiqué qu’elle ne participerait pas à l’appel d’offres en se targuant de ne pas avoir besoin de la Ligue 1 pour enrichir son offre sport.
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