En octobre 2024, Free avait subi une fuite de données massive, ce qui avait exposé les informations de 19,2 millions de clients dont 5 millions de RIB.
Des manquements chez Free
Un peu plus d’un an après cette attaque, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) s’est réunie dans une formation restreinte ce lundi 15 décembre et a demandé deux amendes publiques contre Free selon Les Echos. En tout, l’opérateur pourrait recevoir 48 millions d’euros d’amendes réparties à 33 millions d’euros pour Free Mobile et 15 millions d’euros pour Free.
La CNIL avait ouvert une procédure de contrôle suspectant d’éventuels manquements de la part de l’opérateur avant d’ouvrir une procédure de sanction. La somme avancée est la maximale que pourrait recevoir Free mais elle étonne selon le quotidien puisque des sanctions du même type ont déjà été données et elles s’élevaient au maximum à 750 000 euros, c’est ce qu’avait du payer Ledger pour ne pas avoir assez protégé les données de ses clients.
Cependant, dans le cas de Free la sanction serait plus forte au regard de la gravité des manquements observés selon La Lettre. L’opérateur n’aurait pas dû conserver autant de données comme celles liées à des contrats résiliés depuis plus de 10 ans mais aussi parce que Free n’aurait pas assez sécurisé ses accès, notamment ses VPN.
La décision finale est attendue pour le début de l’année 2026.

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