Le partage de Bouygues Télécom avance, mais l’Etat durcit ses conditions
Les négociations sur le partage des actifs de Bouygues Télécom entre les différents opérateurs ont bien avancé selon Le Figaro, mais l’Etat aurait durcit ses conditions selon Le Monde.
Le dépeçage de Bouygues Télécom se précise
Les discussions sur ce point auraient bien avancé. Free serait l’acheteur des fréquences et du réseau de Bouygues Télécom, pour un montant estimé à 2 milliards d’euros. La clientèle, valorisée 8 milliards d’euros serait découpée en deux segments : 2 millions de clients haut de gamme conservés par Orange et le solde, soit 10 millions de clients, partagé entre Free et SFR.
Orange récupèrerait ainsi les clients qui génèrent la moitié du chiffre d’affaires de Bouygues Télécom, valorisés 4 milliards d’euros, sans faire augmenter sa part de marché.
Des passifs à se partager
Le Figaro évoque toutefois des blocages dans les discussions sur les passifs de l’opérateur. Le premier est social : si Free pourrait reprendre les employés associés aux réseaux, il n’est intéressé que par 50 boutiques. Il faudra donc trouver un acquéreur pour les 500 boutiques restantes.
Pour Le Monde, Free reprendrait « plusieurs milliers de salariés », sans plus de précisions.
D’autre part, il faudra régler des impôts sur les plus-values pour les actifs cédés par Orange à ses concurrents et des coûts de démantèlement difficiles à évaluer.
Orange souhaiterait inclure ces différents coûts dans la valorisation des des actifs qu’il cèdera à SFR et Free.
L’Etat durcit ses conditions
Si le gouvernement n’est pas opposé à l’opération, l’Etat souhaite rester l’actionnaire de référence et ne veut pas se voir diluer à moins de 21% du capital, contre 23% actuellement, selon Le Monde.
Le quotidien évoque la signature d’un pacte d’actionnaire entre l’Etat et le groupe Bouygues, qui s’engagerait à ne pas monter au capital pendant au moins 3 ans. Un tel pacte limiterait la part de l’industriel dans Orange à moins de 9%, contre 15% évoqué au début des discussions.
En effet, si les deux actionnaires liés par un tel pacte dépassent 30% du capital, ils seraient obligés de lancer une OPA sur le reste du capital de l’opérateur.
Quel sera l’avis de l’Autorité de la concurrence ?
Un dernier risque existe toujours : si les différents acteurs arrivent à se mettre d’accord, l’Autorité de la concurrence pourrait remettre en question les partages d’actifs négociés.
Le dossier est donc complexe et loin d’être réglé, mais tous les opérateurs ont la volonté de revenir à trois acteurs.
> A lire dans Le Monde : Rachat de Bouygues Telecom par Orange : l’Etat veut imposer des conditions drastiques
> A lire dans Le Figaro : Grande bagarre pour dépecer Bouygues Telecom
Et l’arrêt de la franchise Orange (ex-mobistore) qui supprime habilement en amont 150 boutiques Orange on en parle pas non plus ?
Bonjour,je viens de lire l’article.Orange ne récupére pas une partie des fréquences gsm?
MDR!!
Comme pour ceux qui pense encore que FREE va reprendre plusieurs millier de salarié ,et qui croive , a la mouche qui pête , ou au père noel , on en reparle prochainement !!!
mettez donc cette article de coté , comme vos promesses électorales , et ressortez le au moment voulu !!! sourire
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