La semaine dernière, Patrick Drahi a jugé SFR en « sureffectif » lors d’un déplacement aux Etats-Unis. Aujourd’hui, Michel Combes a confirmé devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale qu’un plan de départ serait à prévoir pour 2017.
Dans un marché qui n’a pas réussi à se consolider, « l’adaptation de SFR est une nécessité absolue, pour que SFR puisse rester compétitif » a justifié le PDG du Groupe SFR. Il a toutefois confirmé que les engagements de non licenciement jusqu’à la mi-2017 seront respectés.
Bouygues Télécom a lui aussi licencié depuis l’arrivée de Free Mobile a rappelé Michel Combes, alors que lors du rachat de SFR, Altice s’était engagé à la demande du gouvernement et des partenaires sociaux à ne pas organiser de plan de départ avant la mi-2017.
« Il s’agit d’une situation inédite, frustrante pour les salariés qui comprennent que des adaptations sont nécessaires, et pénalisantes pour l’entreprise, puisque l’entreprise ne peut pas se mettre dans des conditions de compétitivité qui sont celles de ses concurrents ».
Michel Combes a aussi pointé les nombreuses acquisitions réalisées ces dernières années, qui pénaliseraient l’entreprise avec « énormément de rigidités ». Aucune indication n’a été donnée sur l’ampleur du plan social qui sera annoncé l’année prochaine, mais ces derniers jours Patrick Drahi et Michel Combes semblent préparer les esprits à une sérieuse réduction de la masse salariale de SFR.
C’est sûr qu’il va falloir les payer tous ces rachats d’entreprises et autres… Malheureusement toujours sur le dos des clients avec les hausses d’abonnement et des salariés.