Fibre : Une maire souhaite réduire les malfaçons et promet des amendes
Alors que le déploiement de la fibre se fait à toute vitesse, cela apporte son lot de malfaçons. Une maire du Val-d’Oise promet des amendes aux sous-traitants fautifs.
Adeline Roldao, maire de Survillers dans le Val-d’Oise, a décidé de mener un combat contre les actes de malfaçons dans le déploiement de la fibre sur sa commune.
Elle a ainsi décidé de prendre un arrêté municipal afin d’obliger les entreprises « à signaler en amont l’intervention de leurs techniciens » sous peine d’amende, comme le rapporte Le Parisien.
Il faut dire que cette petite bourgade de 4 200 habitants n’est pas à l’abri des interventions non conformes dans la fibre, ce qui peut laisser certains abonnés sans internet pendant plusieurs mois.
Le but de cet arrêté est de pouvoir savoir qui est intervenu sur une armoire de rue et de pouvoir agir rapidement si un problème est apparu lors d’une intervention d’un technicien.
La première édile a constaté une douzaine de coupures de connexion au cours des six derniers mois, selon le quotidien, dont certaines ont pu durer plusieurs semaines.
Une situation compliquée pour ses administrés qui sont pour beaucoup en télétravail avec la situation sanitaire que l’Hexagone traverse depuis une année.
Les entreprises qui déploient la fibre sur la commune doivent prévenir avant toute intervention, la mairie a communiqué avec les acteurs en amont et a apposé des autocollants pour essayer de faire respecter cela.
Dans le cas où le passage du technicien n’est pas renseigné, les entreprises encourent une amende mais elle est seulement de 11 euros.
Selon Val-d’Oise Numérique, un tel arrêté municipal est illégal.
Pour rappel, un accord a été signé dernièrement entre les opérateurs d’infrastructure et les opérateurs commerciaux afin d’améliorer la qualité des raccordements.
11€, pour des entreprises qui doivent brasser des centaines de milliers ou des millions de chiffre d’affaires ça doit leur faire une belle jambe. Surtout qu’après il faut retrouver le fautif (qui n’est pas forcément celui qui gère l’armoire de rue). Ca ressemble à un coup de com’… (après je ne dis pas qu’à certains endroits il n’y a pas des problèmes)
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