Fibre : Un accord entre opérateurs pour améliorer la qualité des raccordements

Récemment, les problèmes rencontrés lors du déploiement de la fibre et en particulier à cause de la sous-traitance ont été pointés du doigt. Un accord a été trouvé entre les opérateurs afin d’améliorer la qualité des raccordements.

La fédération InfraNum vient d’annoncer la mise en place « d’accords majeurs » entre les différents opérateurs d’infrastructures (ceux qui déploient) et les opérateurs commerciaux (ceux qui vendent les abonnements).

Cette proposition va permettre de « garantir l’exploitation durable des réseaux FTTH et une amélioration rapide de l’impact des raccordements sur l’intégrité de tous les segments de l’infrastructure mutualisée ».

Depuis plusieurs mois, le plan France Très Haut Débit accélère, 5 millions de prises ont été déployées en 2020, et il devrait aller encore plus vite cette année.

Un record qui est toutefois plombé par les problèmes de raccordement que cela soit dans la rue mais aussi dans les habitations. De nombreuses malfaçons sont ainsi remontées chaque jour selon la fédération InfraNum.

Un constat partagé par le Syndicat Mixte Doubs Très Haut Débit qui appelait à la fin du mode STOC, c’est-à-dire la fin du raccordement des opérateurs commerciaux sur des réseaux qu’ils n’ont pas déployé, à travers une opération « dé-STOC-age ».

Depuis près de 18 mois, des travaux sont en cours concernant cette problématique ainsi que sur les pistes envisagées afin de palier aux malfaçons sur les raccordements.

Ce nouveau contrat a déjà été signé par Axione et Altitude Infra avec les différents opérateurs commerciaux. TDF est en bonne voie pour finaliser les accords.

Il permettra d’améliorer la sécurité et la qualité des interventions par un accompagnement de tout nouvel intervenant sur le réseau, un renforcement des procédures de reprises des malfaçons, des audits communs et des sanctions pourront être prises et notamment l’exclusion du sous-traitant.

La transparence sera également améliorée. Les opérateurs devront envoyer des photographies lors des raccordements et des contrôles seront faits par intelligence artificielle afin d’identifier des erreurs.

Enfin, le coût de la maintenance sera répartie entre l’opérateur d’infrastructure et les opérateurs commerciaux. Si une remise en état du réseau est nécessaire suite à des problèmes, les opérateurs devront ainsi mettre la main à la poche.