Orange fait face à une grève convoquée par des syndicats sur la question des salaires et recrutements

Stéphane Richard sur la scéne du Show Hello 2018

Stéphane Richard sur la scéne du Show Hello 2018Six organisations syndicales ont convoqué les employés d’Orange à une grève pour dénoncer les inégalités sur les salaires, les recrutements et les investissements.

Les syndicats et la direction d’Orange sont en désaccord sur plusieurs points, ce qui a entraîné une grève qui a lieu ce mardi 21 septembre.

En juillet dernier, quatre organisations syndicales (CFDT F3C, CGT FAPT, FO Com et SUD-PTT) n’avaient pas signé l’accord issu des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires. Et deux mois plus tard, ces mêmes syndicats ont appelé à la grève pour créer un « rapport de force nécessaire » afin de dénoncer la « revalorisation inférieure à celle du smic » des salaires pour l’année 2021 des employés d’Orange.

De nombreuses revendications sur les salaires, les recrutements et les investissements

Mais ce n’est pas tout car dans son préavis de grève pour la journée du 21 septembre 2021, les syndicats listent de nombreuses revendications.

Sur les recrutements, CFDT F3C, CFTC Orange, CGT FAPT, FO Com, UNSA Orange et SUDPTT demandent à ce que l’opérateur historique fasse « des recrutements pérennes » et cesse « tous les projets de restructuration ».

Sur les investissements, les six syndicats veulent qu’Orange investisse massivement « dans de réelles politiques sur l’emploi, les salaires, la R & D et le développement et maintien des réseaux ».

Comme l’a avancé Elisa Mistral, déléguée syndicale centrale de la CFDT (2ème syndicat chez Orange) : « De façon générale, la plate-forme revendicative de l’intersyndicale est assez large ».

La CFE-CGC déplore les requêtes « excessives » des autres syndicats

Le premier syndicat d’Orange (CFE-CGC) a été le seul à avoir signé l’accord suite aux négociations annuelles obligatoires. Et il n’a pas rejoint l’appel à la grève lancé en début de mois.

Pour justifier sa décision, le prédisent de la CFE-CGC Orange, Sébastien Crozier, a indiqué ceci : « Une communication sur la grève, ça ne se fait pas sur des choses irréalistes ». Il dénonce les demandes « excessives » des organisations concernant les salaires. La CFE-CGC rejoint toutefois l’avis de certaines organisations, qui partagent les mêmes préoccupations, comme le rapporte Le Monde.

Mais malgré l’absence du syndicat principal d’Orange, la CGT FAPT, troisième syndicat chez Orange, prévoit une mobilisation importante et des rassemblements dans « toutes les directions opérationnelles » d’Orange, dont les villes de Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg et Toulouse.

La direction d’Orange, quant à elle, attend la fin de la mobilisation et « le résultat de la grève » pour mesurer les impacts. Juste avant la grève, l’opérateur historique a mis en place une opération d’actionnariat salarié portant sur près de 1% du capital du groupe et réservée à ses 140 000 employés.

La direction d’Orange, accusée sur les salaires et les recrutements, se défend en avançant que des recrutements sont prévus « dans le cloud, le cyber, la data et l’intelligence artificielle ».

Newsletter

Dernières actualités

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *