Pour se lancer sur le marché professionnel, Free avait décidé de faire l’acquisition d’un opérateur déjà en place, Jaguar Network.
Une décote en cas de faute grave
En 2019, Free avait signé un chèque de près de 100 millions d’euros afin d’acquérir 75% du capital de cet opérateur marseillais auprès de son fondateur Kevin Polizzi.
Le contrat prévoyait que le groupe fondé par Xavier Niel puisse racheter les parts restantes avec une décote de 30% en cas de départ pour faute grave ou une surcote de 15% si le départ de Kevin Polizzi était fait dans de bonnes conditions.
En 2021, les rapports se dégradent et le fondateur est alors écarté de la direction pour faute de gestion et faute grave selon L’Informé. De quoi appliquer la décote pour racheter les 25% restants.
Suite à son départ, Kevin Polizzi a ainsi touché 35,17 millions d’euros au lieu de 57,7 millions d’euros. Une sacrée différence qui a poussé l’ancien dirigeant à saisir le tribunal de commercer afin de contester ces faits. Il a gagné en première instance l’an dernier tandis qu’Iliad a été débouté de son appel récemment.
En revanche, l’attaquant n’a pas obtenu gain de cause sur un autre volet. Depuis le rachat en 2019, Free Pro a vu ses revenus exploser et Kevin Polizzi avait demandé à ce que le calcul soit fait sur les résultats de 2023 et 2024 au lieu de 2021, ce qui aurait permis de calculer le prix des parts avec une valorisation de 500 à 600 millions d’euros.
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