Huawei va pouvoir utiliser à nouveau les écrans de Samsung Display

Huawei ne peut pas acheter certains matériels sauf si les Etats-Unis donnent leur accord. Washington a autorisé Samsung à lui vendre ses écrans OLED qui pourront donc équiper les téléphones de la marque.

Le géant de l’électronique coréen a obtenu une licence des Etats-Unis l’autorisant à vendre à Huawei certains de ses écrans OLED, d’après ZDNet.

Alors que la firme de Shenzhen s’est vu imposer des nouvelles contraintes, de nombreux fabricants ne pouvaient plus livrer le fabricant chinois sauf à demander une licence.

Cette sanction complète les autres concernant le fabricant toujours soupçonné d’intelligence avec l’appareil chinois. Outre les écrans, Huawei ne peut plus non plus se fournir en puces pour fabriquer ses téléphones.

Pour rappel, les pièces qui ne peuvent pas être vendues directement à Huawei sont celles incluant du matériel ou du logiciel américain, ou que des machines du nouveau continent fabriquent.

En excluant tous ces cas, Huawei ne peut plus acheter beaucoup de pièces aux différents fabricants et la Chine. Si elle fabrique beaucoup de matériels, elle ne fabrique par exemple pas encore de processeur assez performants.

LG demande également une licence

La firme coréenne n’est pas la seule à avoir demandé une licence afin de travailler avec Huawei. En effet, LG a également demandé une exception pour ses écrans.

Malgré tout, Huawei ne peut toujours pas acheter d’autres composants. L’entreprise ne peut plus se fournir en semi-conducteurs dont ceux de Samsung Electronics.

D’après une source proche du dossier citée par le média américain, la sanction vise tout d’abord l’achat par Huawei de semi-conducteurs. Et « étant donné le grand nombre de fabricants de dalles autour du monde, un ban strict sur les exportations d’écrans OLED n’est pas nécessaire pour mettre la pression sur l’entreprise ».