Réseaux du futur : l’Arcep relance son cycle de réflexion
Après avoir mené un premier cycle entre 2018 et 2020, l’Arcep a annoncé ce mardi relancer un cycle de réflexion « L’Arcep et les réseaux du futur ». A cette occasion, le régulateur s’entoure d’un nouveau comité scientifique pour alimenter ses réflexions afin de se préparer au mieux aux futurs défis de la régulation des réseaux.
Les enjeux dans les télécommunications sont nombreux et l’évolution des besoins et des usages peut complexifier la régulation des réseaux. C’est pourquoi après avoir mené un premier cycle entre 2018 et 2020, l’Arcep a lancé mardi son deuxième cycle de réflexion « L’Arcep et les réseaux du futur ».
Le régulateur des télécoms a réuni ce mardi 10 octobre son nouveau comité scientifique qui apporte son expertise afin de comprendre l’évolution possible des réseaux, sur un horizon de 5 à 10 ans. L’objectif de cette réunion, et de ce cycle de réflexion sur le long terme, est de se questionner sur les formats que pourraient adopter les réseaux du futur, les incidences qu’ils pourraient avoir sur le métier de régulateur de l’Arcep et enfin les nouveaux acteurs ou l’évolution des modèles économiques qui pourraient apparaître dans les secteurs régulés.
De nombreux acteurs participeront également à des échanges avec le régulateur, dont les opérateurs, les équipementiers, les fournisseurs de services et bien d’autres, ajoute l’Arcep.
Deux premières thématiques identifiées
Le comité scientifique n’est pas composé uniquement d’experts dans les télécoms, au contraire. L’Arcep a fait le choix de s’entourer également d’experts en économie, en technologie ou encore en sociologie afin d’élargir son point de vue au-delà de la pure expertise technique.
Durant le premier échange de ce mardi, l’Arcep et son comité d’experts ont échangé sur deux premières thématiques. La première concerne la place de l’informatique dans les réseaux télécoms, notamment avec la virtualisation des réseaux, le recours au cloud computing et l’ouverture des applications et des interfaces via les APIs. Les experts ont échangé sur la manière dont les métiers des opérateurs vont évoluer et comment les offres de services vont se transformer pour accompagner ces évolutions.
La deuxième concerne la résilience des réseaux et la manière dont les opérateurs peuvent se préparer pour parer aux défaillances des réseaux, ainsi que les points de vigilance à adopter pour éviter les pannes. Il existe de nombreux nouveaux acteurs impliqués dans la fourniture de service et les technologies et les enjeux évoluent fortement, notamment en raison du changement climatique.
De nouvelles thématiques seront retenues pour les prochains échanges, avance l’Arcep. Le régulateur conclut qu’il « restituera ces travaux et ces réflexions en produisant des notes thématiques, accessibles à tous, afin d’éclairer le débat public. »
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