Satellite : l’Arcep modifie les autorisations de Starlink et pourrait laisser Orange utiliser plus de fréquences
L’Arcep a récemment publié deux décisions concernant le satellite. La première concerne l’autorisation d’utilisation des fréquences attribuée à Starlink tandis que la seconde concerne la possibilité pour Orange d’utiliser d’autres fréquences.
Après une consultation publique, l’Arcep a modifié l’autorisation de l’utilisation de fréquences attribuées à Starlink et elle a lancé une nouvelle consultation publique, concernant cette fois Orange.
Une autorisation de plus pour Starlink
Cela bouge du côté du satellite, aussi bien pour ceux en orbite basse que pour les géostationnaires. Starlink vient d’obtenir une modification de son autorisation d’utilisation de fréquences comme il l’avait souhaité après une consultation qui a particulièrement intéressé les particuliers. Le régulateur a en effet reçu 4 687 contributions de leur part mais elles ne seront pas publiées, dans un souci de protection des données à caractère personnel.
Toutefois, le grand public a plusieurs fois fait mention de l’intérêt de Starlink et plus particulièrement dans les zones blanches ou mal desservies par les réseaux mobile ou fixe à très haut débit. Quelques réserves ont été émises concernant le nombre de satellites utilisés par Starlink.
Les retours reçus par l’Arcep lui ont fait prendre la décision d’attribuer une nouvelle autorisation d’utilisation de fréquences radio pour exploiter le système STEAM-1B en France en plus de celui déjà autorisé.
Des fréquences étendues pour Orange
Parallèlement, l’Arcep a lancé une nouvelle consultation publique. Celle-ci concerne l’utilisation de fréquences radioélectriques par Orange afin de fournir des services par satellite. L’opérateur sollicite une autorisation d’utilisation de fréquences situées dans les 10,950 à 11,190 GHz pour le sens descendant et 14 à 14,185 GHz pour le sens montant.
Le régulateur envisage d’autoriser Orange à utiliser les fréquences mais il recueille auparavant les avis au travers de cette consultation publique.