
En avril 2024, SES avait indiqué son intention de racheter son rival Intelsat pour la somme de 2,8 milliards d’euros. Le dossier a été soumis aux différentes instances dont celle de la concurrence.
Une position plus forte dans l’internet par satellite
Et ce mardi, la Commission européenne a autorisé sans condition l’opération en statuant que cela « ne poserait pas de problème de concurrence dans l’Espace économique européen ». Le mariage va donc pouvoir se faire pour contrer un plus gros géant de l’internet par satellite, avec une meilleure place au milieu de la concurrence.
Dans cette bataille, Starlink a une longueur d’avance avec plus de 6 700 satellites mais d’autres initiatives ont déjà émergé ou vont émerger à l’image de Oneweb d’Eutelsat déjà bien installé ou Kuiper d’Amazon qui a lancé ses premiers satellites il y a quelques semaines.
Cependant, aussi bien Intelsat que SES ne pourront pas directement concurrencer ces entreprises puisque les deux groupes sont positionnés sur les orbites moyennes et hautes tandis que les autres ont de l’orbite basse mais Intelsat a signé un partenariat avec Eutelsat concernant l’utilisation de sa constellation Oneweb l’an dernier.
Un feu vert du côté américain
Si le feu vert de l’Europe est une bonne nouvelle concernant ce projet, il reste encore une étape importante qui est celle de l’autorisation des autorités des Etats-Unis.
SES (pour Société Européenne des Satellites) est plus particulièrement connue pour ses satellites en orbite géostationnaire qui permettent de diffuser des milliers de chaînes et de radios à travers le monde avec la flotte Astra.